MSHP : Un cadre de référence pour la gestion transparente des mutations

La direction des ressources humaines du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé du 17 au 21 juillet 2017 l’atelier sur la concertation nationale des ressources humaines du département. En présence du syndicat et les directeurs régionaux de la santé et du district, les représentants des hôpitaux et de l’ensemble des services centraux, des services rattachés et des Services personnalisés du ministère, il a été procédé à la validation des demandes de mutation par région.

Premier du genre depuis 2011, cet atelier de la DRH du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique visait principalement à faire le point du personnel existant, dégager les besoins prioritaires en personnel, procéder à l’analyse des demandes soumises à la commission, procéder à la répartition du personnel suivant des critères consensuels en tenant compte de l’avis de la commission régionale, faire de nouvelles recommandations pour la prochaine réunion.
Au cours des travaux, les participants se sont penchés sur les dossiers de mutation région par région. Ainsi, sur les 19 dossiers présentés de la région de Kayes 13 ont reçu l’avis favorable de la commission nationale et six rejets. Sur sept dossiers présentés par la région de Koulikoro six ont été validés. Aucun des quatorze dossiers de la région de Sikasso n’a été rejeté. La région de Ségou : sur les 18 dossiers présentés 16 ont reçu l’avis favorable de la commission nationale et deux rejets. Sur 18 dossiers présentés par la région de Mopti, 17 ont reçu l’avis favorable de la commission nationale et 1 rejet. Seulement un dossier sur 6 de la région de Gao a été rejeté. La région de Tombouctou a présenté 17 dossiers sur lesquels 14 ont validés. Tous les quatre dossiers présentés par la région de Ménaka ont reçu l’avis favorable des participants. Les régions de Kidal et Taoudénit n’ont pas présenté de dossiers.
« Les difficultés rencontrées au cours des différentes présentations sont, entre autres, le non-respect de la voie hiérarchique pour la transmission de certains dossiers à la DRH, les cas de dossiers transmis avec avis favorable sous réserve de remplacement numérique, la gestion des dossiers de rapprochements de conjoints, les cas de soutien de famille, la forte sollicitation de Bamako (hôpitaux, DRS, services centraux) pour la majeure partie des demandes au détriment des régions », a souligné le directeur des ressources humaines du ministère de la Santé.
Cet exercice est jugé transparent par le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille.
« Cet atelier, nous l’avons souhaité vivement parce que c’est une démarche qui participe de la mobilité ordonnée du personnel du secteur avec le souci de ne pas dépouiller les services périphériques, d’assurer la pérennité des services et de donner un quitus à un droit du travailleur qui est de pouvoir changer de milieu. Le syndicat a donné son avis sur les points inscrits à l’ordre du jour. Nous sommes très heureux de la tenue de cette rencontre », s’est félicité Mamadou Tangara, l’un des représentants du syndicat à la rencontre.
Il a affirmé que dans les recommandations, le syndicat a insisté auprès de l’administration pour qu’elle redouble d’effort afin de motiver davantage les agents du Nord pour mieux les fixer.
M. Diallo