MORT DU MARÉCHAL IDRISS DEBY ITNO : Les vraies raisons d’un assassinat planifié 

Feu Idriss Deby Itno

Face aux fausses informations divulguées par les médias français sur les circonstances de la mort du président tchadien, il est important de rétablir la vérité.

Le maréchal Idriss n’est pas tombé au front à Kanem, situé à 300 Km de la capitale.

Il a plutôt été assassiné à Ndjamena lors d’une réunion avec des généraux suite à une fusillade menée par son aide de camp Mahamat Acyl Koudhar.

Ce dernier est d’ailleurs porté disparu.

Le journaliste Alain Foka l’a même confirmé en direct sur France 24 avant de subir les foudres de sa direction.

Ce mode opératoire est classique dans les méthodes de barbouzes fidèles aux services secrets occidentaux quand ils veulent se débarrasser d’un dirigeant encombrant : Laurent Desire Kabila, le Capitaine Moussa Dadis Camara en Guinée en ont fait les frais.  

 

ABORDONS MAINTENANT LES MOTIFS CACHÉS DE SON ÉLIMINATION

 

Bien que son pays abrite la base logistique de l’opération Barkhane au Sahel, le président Deby Itno avait commencé par exprimer une certaine distance vis-à-vis de la France en émettant des critiques jugées désagréables aux yeux de Paris. La France va s’abstenir toutefois d’exposer publiquement sa gêne pour ne pas titiller cet allié stratégique pour leur présence militaire dans le Sahel.  

 

  • En juin 2017, lors d’un entretien à la chaîne publique française TV5 Monde, Idriss Déby s’est attaqué frontalement à l’Otan et aux puissances occidentales, notamment à la France qu’il a accusée d’avoir détruit la Libye sans en mesurer les graves conséquences sur la sécurité et la stabilité dans toute la sous-région du Sahel». 

 

  • Feu Idriss Déby fustige aussi la presse française qui le qualifie de dictateur et d’autocrate entretenant des réseaux de corruption, notamment concernant la distribution de la rente pétrolière, indiquant clairement que c’est Paris qui a changé la Constitution tchadienne pour l’obliger à rester au pouvoir alors que lui voulait le quitter en 2006, conformément à sa promesse au peuple et à l’opposition du pays, soulignant que « c’est la France qui décide de tout au Tchad et dans les 14 États de la zone franc CFA »».

 

  • Il avait plaidé lors de cette interview pour un Franc CFA strictement indépendant de la Banque de France et du Trésor français afin de donner aux pays de la région tous les moyens de leur développement, tout en dénonçant que c’est ce dernier qui encaisse les devises des exportations tchadiennes en pétrole».

 

  • Le dernier motif peu connu est le refus du Maréchal à soutenir la rébellion Centrafricaine de la CPC contre le président Faustin Archange Touadera. En effet, la France, par l’entremise de son pantin Bozize avait tenté de saboter le processus électoral pour empêcher la réélection du président Touadera. Dans les couloirs du Quai d’Orsay et de lElysee, cette alliance scellée avec la Russie par FAT est un crime qu’il faut punir.

Hélas !

Idriss Déby Itno refuse de faire le SALE BOULOT. 

Enfin, un autre détail non négligeable vient valider la thèse du complot. Comment expliquer que la France si prompte à exiger le respect scrupuleux de l’ordre constitutionnel au Mali se taise étrangement sur le coup d’état flagrant au Tchad ? Aucun texte constitutionnel ne place le fils du Maréchal Déby dans l’ordre protocolaire pour assurer la Transition.

Paradoxalement, la France et l’Union européenne ont avalisé cette grave violation de la Constitution. 

 

Quand on prétend avoir perdu un ami, on refuse de salir sa mémoire avec autant de maladresse et d’inélégance.

Que l’âme de ce digne fils d’Afrique repose en paix .

Source: Le Matinal

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