MONTEE DES EAUX DU NIGER : Risque de famine à Mopti

Le fleuve Niger est considérablement monté en 2016, c’est la plus grosse crue de ces 50 dernières années. La région la plus touchée se situe dans le Centre du pays aux alentours de Mopti. Plus de 100 000 hectares de culture ont fait les frais de la montée des eaux.
Mopti est située au croisement du fleuve Niger et du fleuve Bani. L’agent chargé de relever le niveau de l’eau est ébahi devant l’échelle de mesure : 6,30 mètres, on n’a pas vu ça depuis des dizaines d’années. Première victime de cette montée des eaux, les cultures, car 120 000 hectares ont été détruits. Mais la crue n’est pas la seule responsable, cette année les aléas climatiques se sont associés.

NEGOCIATIONS AVEC IYAD AG GHALY : Le Mali pas hostile
Selon Jeune Afrique, la Minusma soutient que « la lettre est peut-être un message envoyé par Iyad afin d’entamer des discussions. On le dit malade, affaibli. On dit aussi qu’il ne contrôle plus tous ses hommes. Et on sait que le gouvernement ne serait pas hostile à engager des négociations avec lui », confie un haut responsable onusien.

CMA : Les ex-rebelles s’opposent aux municipales dans ses « localités »
Dans un communiqué, la CMA s’oppose à l’organisation de ces élections dans les localités qu’elle contrôle. Selon la Coordination des mouvements armés, « la tenue des élections à la date du 20 novembre viole les dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation ». A Mopti les préparatifs des élections se poursuivent normalement malgré la situation sécuritaire fragile. C’est ce que déclarent les autorités de la région. Selon le gouverneur, « le matériel électoral a été acheminé dans tous les cercles de la localité ». Sur le plan sécuritaire, « des mesures suffisantes ont été également prises ».

MOPTI : Pas d’élection dans toutes les localités
Sur les antennes de Studio Tamani, le gouverneur de la région de Mopti, le colonel Sidiki Samaké, a déclaré que « là où les conditions de sécurité seront requises, c’est sûr que les opérations de vote pourront se faire dans les meilleures des conditions possibles, mais là où réellement les mesures de sécurité ne sont pas à un niveau raisonnable, c’est sûr et certain que les élections ne pourront se tenir là-bas ».