Devant une assistance composée de membres du gouvernement, d’institutions de la République, du corps diplomatique, des autorités religieuses et coutumières, ainsi que de représentants de la société civile, le chef de l’État a souligné l’importance de ce document stratégique. « Cette charte est l’expression d’un rêve collectif : celui de la paix durable, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale », a déclaré le président Goïta.
Ce texte est le fruit d’un processus de dialogue national inclusif, mené « à l’abri de toute ingérence extérieure », avec une volonté claire de tourner la page des crises passées. La commission de rédaction, composée d’experts et de personnalités issues de toutes les couches de la société, a consulté les Maliens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Une réponse malienne aux crises maliennes
Le président a dénoncé les manœuvres géopolitiques et les ingérences étrangères qui, selon lui, ont contribué à affaiblir l’État malien et à attiser les tensions communautaires. « L’État malien a été victime de pressions exogènes visant à diluer sa souveraineté et à fracturer la cohésion nationale », a-t-il martelé.
Face à ces défis, la Transition a fait le choix d’une voie résolument endogène : « Nous avons pris nos responsabilités en lançant le dialogue inter-malien, pour construire une paix sincère et durable entre Maliens », a poursuivi le président.
Une vision pour un Mali réconcilié et souverain
Le projet de Charte, désormais finalisé, s’articule autour de piliers majeurs : la gouvernance, la justice, l’éducation, la lutte contre la corruption, la gestion des ressources naturelles, la défense et la sécurité. Le président Goïta a appelé à « faire vivre cette charte non comme un texte figé, mais comme une boussole vivante pour bâtir ensemble le Mali-Kura ».
Il a également rendu hommage aux membres de la commission de rédaction pour « leur rigueur, leur clairvoyance et leur esprit de conciliation », saluant un travail collectif au service de l’intérêt supérieur de la nation.
Une nouvelle ère pour le Mali
En conclusion, le chef de l’État a lancé un appel à l’unité et à l’engagement de tous : « La paix, la réconciliation et la cohésion nationale sont les conditions indispensables à la refondation du pays et à son développement. Le Mali a besoin de tous ses enfants. »
Ce projet de charte marque ainsi une nouvelle étape dans la transition en cours et trace les contours d’un avenir que le président Goïta veut « fondé sur l’humanisme, la solidarité et la dignité retrouvée du peuple malien ».
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