Lutte contre le terrorisme au sahel: L’appel du Parena aux autres partis politiques

Toutefois, le Parena estime qu’une gestion durable et efficace des problèmes auxquels le sahel est confronté ne saurait se limiter aux seules  actions des  gouvernements et services de renseignements. Elle requiert la contribution des partis et organisations démocratiques, des élus nationaux et locaux, de la société civile et des représentants des communautés locales.

Le Parena a toujours été de l’avis que pour être durables les solutions aux menaces anciennes et nouvelles dans l’espace sahélo-saharien doivent être démocratiques. Elles nécessitent alors l’association des partis, organisations et élus ainsi que la plus large information de l’opinion publique.

En novembre 2007, le Parena avait, dans le cadre du FDR, organisé une réunion de deux jours sur la crise du Nord-Mali. A l’issue de ces deux journées de réflexion les participants avaient unanimement décidé de mettre en place un Collectif sur le Nord composé d’élus de toutes tendances, de représentants des partis et de la société civile, de notables et de chefs traditionnels appartenant à toutes les communautés de toutes les régions du Nord.

En septembre 2009, avec le soutien de la Fondation F. Ebert, le Parena a réuni à Bamako, les représentants  d’une quinzaine de partis politiques de sept (7) pays sahélo-sahariens pour apporter la contribution des partis politiques à la résolution des problèmes de notre espace commun.

Un cadre de concertation dénommé «Conférence des partis politiques de l’Espace Sahélo-Saharien » a été crée à cette occasion.

Convaincu que les partis politiques, les organisations démocratiques, la société  civile, les élus et les communautés ont un rôle irremplaçable à jouer dans la résolution des crises de l’espace sahélien, le Parena poursuivra ses efforts afin que cette contribution complète l’action des pouvoirs publics.

Le Parti publiera prochainement un nouveau mémorandum sur les manifestations des menaces nouvelles et prendra l’initiative d’une concertation publique sur la question.

Bamako, le 4 mai 2011.

Pour le Comité directeur

Le Président, Tiébilé Dramé

L’ Indicateur Renouveau 06/05/2011