L’Honorable Mamadou Diarrasouba: «Nous aborderons les prochaines échéances électorales avec conf….

Pourquoi Dioïla pour cette 1ère Conférence nationale?

Honorable Diarrassouba: D’abord, pourquoi la Conférence régionale des jeunes? Elle fait partie des résolutions de la 4ème Conférence nationale du parti, tenue les 26 et 27 décembre dernier au Palais de la culture. Au cours de celle-ci, les délégués ont relevé des insuffisances dans l’animation du parti. C’est pourquoi cette rencontre a demandée dans les résolutions, pour que les structures du parti l’animent. Donc, une telle rencontre est la réponse à cette question. Maintenant, pourquoi Dioïla ou Koulikoro? D’abord, car c’est la région qui a le plus grand nombre de conseillers et de députés RPM. Qui parle de la région de Koulikoro ne peut pas ne pas parler de Dioïla. Quand vous prenez la région, plus de 2/3 des conseillers viennent de Dioïla. Nous avons estimé que Dioïla avait plus d’expérience que beaucoup de sections. Donc, avec cette 1ère expérience, nous allons tenter de corriger les insuffisances pour les scrutins à venir.

Quel est l’état du RPM dans la région de Koulikoro?

Le RPM se porte bien dans les 7 sections de la région. Aujourd’hui, la section de Dioïla est une mine d’or. Kati a été récupéré entièrement par la section RPM, en témoignent les résultats lors des dernières élections. Kolokani est récupéré par le parti. Le cercle de Koulikoro est entièrement RPM, vues les adhésions massives, et avec le Président de l’Assemblée nationale. Depuis son élection, il n’a cessé de participer au renforcement du parti dans le cercle. Nara également, depuis l’arrivée du Général à la retraite Niamé Kéita sur la liste RPM, est aussi acquis. La seule faiblesse du parti dans la région, c’était Banamba. Mais vous avez constaté que le député URD avait démissionné pour adhérer au RPM. Ce qui fait que, vers Touba, aujourd’hui le parti se porte bien. Concernant Dioïla, lors des élections communales Dioïla seul avait 89 conseillers. Aucune section au Mali n’a eu un tel score, avec le plus grand nombre de maires élus RPM. Dioïla est représenté à l’Assemblée Régionale. Le seul conseiller RPM au Conseil économique et social vient de Dioïla. C’est une section qui est en très bonne santé. Donc, le parti se porte très dans la région de Koulikoro.

Dans quel état d’esprit allez-vous aborder les prochaines échéances électorales?

Nous aborderons les prochaines échéances électorales avec confiance. Quand je dis confiance, c’est parce que les gens ont déjà commencé à travailler. Nous sommes en train de travailler à la base. C’est pourquoi la 4ème Conférence nationale a demandé à toutes les structures d’élargir les bases sociales. Cela veut dire d’accepter d’ouvrir le parti à ceux qui veulent venir. Vous constatez que dans toutes les structures il y a des nouveaux arrivants. A Dioïla, où vous êtes, Bafing Coulibaly, qui était sur la liste de Konimba Sidibé, a adhéré au RPM. Seydou Tall de Fana, qui nous a empêché de dormir pendant les législatives, est venu au RPM. Le député FARE qui est de Béléco est venu au RPM. Le parti s’est vraiment renforcé. A Sikasso, le maire de la ville nous a aussi rejoints. A Goundam, le Président du Haut Conseil des Collectivités, est désormais dans nos rangs lui aussi. De hautes personnalités ont intégré le parti. C’est vous dire que nous abordons ces élections en bonne santé. Seulement, peut-être que notre ennemi ce sera nous-mêmes. Parce que les positionnements sur les listes électorales peuvent amener des incompréhensions, des frustrations et des dissensions. Mais nous ferons face si cela arrivait. Nous allons tout faire pour trouver des réponses.

Quel message pour la jeunesse?

J’ai deux messages forts pour la jeunesse. Le premier, c’est demander aux jeunes la cohésion, l’unité du parti. Parce que c’est la jeunesse qui est l’avenir de  ce pays. Donc, si les jeunes ne sont pas unis, c’est notre avenir qui est compromis. Le deuxième message, c’est de dire aux jeunes d’être responsables. Parce que les jeunes se sont toujours considérés comme une structure affiliée au parti, une entité qui dépend du parti. Donc, les jeunes de chaque section pensent que si la section ne leur dit pas de faire ceci ou cela, ils n’ont rien à faire. Ce message de responsabilité s’impose. Vous voyez, ils ont eux-mêmes décidé de la tenue de cette Conférence, sans que le Bureau national ne le leur impose. C’est ce que j’appelle la responsabilité. Nous avons besoin de cette responsabilité pour faire avancer le parti.

Interview réalisée par Youssouf Diallo

Source: Le 22 Septembre 2015-01-21 20:23:28