Le Mali participera activement à la COP23 du 6 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne

La 23ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, dénommée Conférence des parties ou COP, se tiendra du 6 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne. Et, c’est une délégation d’une soixantaine de Maliens qui participera à ce grand rendez-vous sur le climat. Ces informations et d’autres, ont été données le vendredi 27 octobre 2017 lors d’une conférence de presse au ministère des Maliens de l’extérieur, organisée par le département en charge de l’environnement. Présidée Mme Gologo Aminata Diarra, chef de Cabinet du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, la conférence s’est déroulée en présence de Conseillers techniques et des responsables des points focaux en charge de l’environnement. Pour donner plus de visibilité à la participation du Mali à ce rendez-vous sur le climat, l’Etat a mis un stand de 100m2 aux participants maliens. Pour Dr. Modibo Sacko, point focal sur le changement climatique, les acquis depuis la dernière conférence sont nombreux. Il s’agit des événements organisés sur la lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique, la signature de l’accord cadre de l’alliance solaire internationale entre le Mali et l’Inde. Il y a aussi le renforcement de la diplomatie environnementale avec l’adhésion, entre autres, du Mali au Comité des chefs d’Etats et de gouvernement africains sur les changements climatique. Avec l’entrée en vigueur, plus tôt que prévu, de l’Accord de Paris, l’Etat malien a adopté une feuille de route 2015-2020, avec un plan d’investissement mettant l’accent sur six points. Il s’agit de la gouvernance, de l’adaptation, de la communication, de l’atténuation et du renforcement des capacités. A Bonn, le Mali et les autres pays africains comptent sur la mobilisation financière, en vue d’investir dans des projets et programmes sur les changements climatiques, en alimentant ainsi le fonds de 100 milliards de dollars promis par les pays développés. Car, jusque-là, il n’y a rien dans ce fonds. Alors, il faut une volonté politique affichée de la part des pays développés qui sont les grands pollueurs.
Les critères d’éligibilité et les conditions d’octroi des 100 millions de F CFA accordés par l’Etat à l’UJMMA expliqués aux journalistes et aux jeunes arabophones
Les responsables de l’APEJ, de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJEMMA) et du réseau des caisses de crédit et d’épargne Nyogodèmèsoba étaient le jeudi 26 octobre 2017 face aux journalistes. C’était pour expliquer les critères d’éligibilité et les conditions d’octroi des 100 millions de F CFA accordés par l’Etat à l’UJMMA en faveur des jeunes diplômés arabophones pour le financement de leur projet. Plus précisément, cette ligne de crédit vise essentiellement à financer des activités génératrices de revenus au profit des jeunes arabophones âgés de 21 à 40 ans, désireux de créer leur propre entreprise, de diversifier ou d’étendre les activités d’entreprises existantes. Ainsi, pour le président de l’UJMMA, après le lancement de cette ligne de crédit, son organisation a mené plusieurs actions de sensibilisation et d’information des autres partenaires comme l’Union des Medersa du Mali, le Haut conseil islamique et le mouvement des leaders religieux. En outre, dit-il «nous avons pu aider les jeunes à élaborer des plans de projet en collaboration avec des consultants». Un comité de suivi et de crédit a été aussi mis en place, composé de toutes les associations arabo-islamiques du Mali. Il dira que le montant de financement pour chaque projet se situe entre 1 million et 1 million 500 mille F CFA et cela dans le domaine de l’agriculture, l’élevage, le commerce et autres. Il soulignera en outre qu’ils ont à ce jours près de 240 dossiers de projets d’une valeur de plus de 300 millions alors que le montant du crédit est de 100 millions de F CFA, d’où son appel à d’autres partenaires de venir en aide aux jeunes diplômés arabophones. Les responsables de Nyogodèmèsoba se sont engagés à honorer leurs engagements sur le plan de la formation, de suivi et du remboursement des prêts. Quant aux responsables de l’APEJ, ils ont invité les futurs bénéficiaires de ces crédits au remboursement correct des prêts pour permettre à d’autres jeunes d’en bénéficier.