Journée internationale de la fête du travail Le comité syndical de l’aéroport revendique les droits des travailleurs

A l’occasion de la commémoration du 1er mai, journée internationale de la fête du travail, le comité syndical de l’Aéroport du Mali (Adm) et celui d’Assistance aéroportuaire du Mali (Asam Sa), affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm) ont organisé le 1er mai 2016, une conférence débat sur « la liberté syndicale » à l’Aéroport international Modibo Keïta Bamako-Sénou. Ladite conférence était animée par Mohamed Diallo, secrétaire général de l’Adm, en présence de son homologue Drissa Keïta de l’Asam, du représentant de la direction Mamadou N’Bodj Diallo, des représentants de la Cstm et des syndiqués.

Dès l’entame de ses propos, le conférencier, Mohamed Diallo a fait savoir que la liberté syndicale, reconnue pour les travailleurs par l’Organisation internationale du travail (Oit) est partie intégrante de ses droits humains. Il est interdit à toute autorité d’intervenir de manière à limiter ce droit ou entraver son exercice légal, a-t-il dit. Puis, il a mis l’accent sur l’exercice de cette liberté syndicale et la protection y afférente.

A ses dires, un syndicat professionnel peut s’organiser librement dans toutes les entreprises. Selon lui, le travailleur doit bénéficier une protection adéquate contre toutes les actes de discrimination tendant à apporter atteinte à la liberté syndicale. En outre, il a souhaité un partenariat fécond avec la direction et un meilleur cadre de vie pour l’activité syndicale. Le secrétaire général du comité syndical de l’Asam, Drissa Keïta abonde dans le même sens.

Avant de faire l’écho du discours du secrétaire général de la Cstm, Hammadoun Amion Guindo qui a évoqué quelques acquis et quelques déboires. Parmi les acquis, il y a le paiement des pensions certains retraités. Le mépris de l’Etat et le non respect de ses engagements sont au compte des déboires. Quand à Assan Badiallo Soucko de la Cstm, elle a beaucoup insisté sur la nécessité impérieuse de respecter les droits des travailleurs.

A.S

Source:Le Républicain 04/05/2016