IBK et la violence :  » Chassez le naturel,  il revient toujours au galop »

 » Ils m’ont laissé pour mort. « ,  il s’appelle Étienne Fakaba Sissoko. Ce samedi 2 juin, ils étaient nombreux dans la rue pour défendre la démocratie, les libertés fondamentales et l’État de droit. Ils furent gazés et matraqués par les forces d’exécution de la volonté de IBK. Et c’est justement pour interpeller l’opinion nationale et internationale sur le chemin de violence que semble emprunter IBK et son premier ministre, que ces milliers de Maliennes tenaient à manifester leur inquiétude et à alerter sur les incertitudes politiques  dans le respect de la Constitution.

Il est économiste et chargé de cours à l’université de Bamako. Chercheur et directeur du Centre de recherches et d’analyses politiques, économiques et sociales du Mali (CRAPES), Étienne Fakaba milite dans diverses associations de la société civile. Un citoyen engagé, pour faire simple. Pourtant, il est l’ennemi à abattre, « les policiers avaient reçu des instructions fermes pour me frapper à mort » De qui ? De l’État malien, donc de IBK, chef de l’État. Sauf si nous ne sommes plus dans l’État de droit et il faut s’en inquiéter.  » Quand j’ai perdu connaissance, ils m’ont laissé pour mort. » S’il n’avait pas perdu connaissance, il serait probablement mort.

Étienne combat politiquement le régime d’IBK dans les limites imposées par la Charte fondamentale. IBK a changé les règles du jeu. Il est revenu à ses anciennes méthodes, celles qu’il connait le mieux. C’est parce que IBK n’a aucun égard pour les martyrs du 26 mars qu’il créa pendant sa primature des unités de maintien de l’ordre pour imposer sa vision de l’ordre social, liberticide et anti-démocratique. Sinon, il aurait tout fait pour préserver le sang du citoyen malien qui ne veut que marcher. IBK veut imposer son autorité. Pourtant, il n’a aucune autorité sur plus de 2/3 de son territoire. C’est parce que IBK a échoué dans la gouvernance qu’il use de la violence non pas pour protéger les Maliennes contre le terrorisme mais pour protéger son pouvoir.

L’actuel premier ministre était le patron de Étienne Fakaba, ancien Conseiller technique du Président de la République chargé des questions économiques, au Secrétariat général de la Présidence pendant six mois en 2017. Étienne a travaillé pour IBK. Quand il parle de ce régime qu’il qualifie d’  « incapable et corrompu », il sait de quoi il parle. Non pas que les ministres soient des incompétents, seulement le Président de la République n’arrive pas à comprendre « que le pays tangue et que le peuple malien est un peuple Pacifique mais pas hindou; qu’à ce rythme le pire n’est pas à exclure. Si rien n’est fait, ni le Prophète Mohamed (PSL) ni Jésus Christ, ne lui assureront sa réélection qui lui est tant cher, car ce sont des prophètes qui n’ont jamais pris effet et cause pour l’injustice et l’arrogance face à la détresse des peuples. »

Refusant de rentrer dans les rangs,dit autrement, soit pratiquer ou ne pas dénoncer la corruption, Étienne démissionna. Dès lors, on assista à des pratiques immorales, le non respect de la vie privée. Soit tu es avec IBK ou tu es contre IBK et tu seras combattu par tous les moyens -intrusions dans la vie privée, intimidations ou encore les petites phrases. Mais, c’est ne rien comprendre de l’engagement du Dr Étienne Fakaba Sissoko, de son « éthique de conviction », celui qui est prêt à renoncer à des emplois dans les institutions internationales pour rester fidèle à ses convictions.

Étienne répète à qui veut l’entendre que « Nous ne ferons pas plaisir à un régime d’incompétents acquis à la défaite et à la disparition à jamais. La lutte va continuer, elle doit continuer et elle continuera. A bas la répression, à bas le régime incompétent et corrompu. Vive le mouvement populaire, vive l’alternance pour un Mali digne, prospère et débarrassé d’IBK et de ses vautours ! »IBK et la violence « chassez le naturel il revient toujours au galop »

« Ils m’ont laissé pour mort. » Il s’appelle Étienne Fakaba Sissoko. Ce samedi 2 juin, ils étaient nombreux dans la rue pour défendre la démocratie, les libertés fondamentales et l’État de droit. Ils furent gazés et matraqués par les forces d’exécution de la volonté de IBK. Et c’est justement pour interpeller l’opinion nationale et internationale sur le chemin de violence que semble emprunter IBK et son premier ministre, que ces milliers de Malien.ne.s tenaient à manifester leur inquiétude et à alerter sur les incertitudes politiques  dans le respect de la Constitution.

Il est économiste et chargé de cours à l’université de Bamako. Chercheur et directeur du Centre de recherches et d’analyses politiques, économiques et sociales du Mali (CRAPES), Étienne Fakaba milite dans diverses associations de la société civile. Un citoyen engagé, pour faire simple. Pourtant, il est l’ennemi à abattre, « les policiers avaient reçu des instructions fermes pour me frapper à mort » De qui ? De l’État malien, donc de IBK, chef de l’État. Sauf si nous ne sommes plus dans l’État de droit et il faut s’en inquiéter. « Quand j’ai perdu connaissance, ils m’ont laissé pour mort. » S’il n’avait pas perdu connaissance, il serait probablement mort.

Étienne combat politiquement le régime d’IBK dans les limites imposées par la Charte fondamentale. IBK a changé les règles du jeu. Il est revenu à ses anciennes méthodes, celles qu’il connait le mieux. C’est parce que IBK n’a aucun égard pour les martyrs du 26 mars qu’il créa pendant sa primature des unités de maintien de l’ordre pour imposer sa vision de l’ordre social, liberticide et anti-démocratique. Sinon, il aurait tout fait pour préserver le sang du citoyen malien qui ne veut que marcher. IBK veut imposer son autorité. Pourtant, il n’a aucune autorité sur plus de 2/3 de son territoire. C’est parce que IBK a échoué dans la gouvernance qu’il use de la violence non pas pour protéger les Maliennes contre le terrorisme mais pour protéger son pouvoir.

L’actuel premier ministre était le patron de Étienne Fakaba, ancien Conseiller technique du Président de la République chargé des questions économiques, au Secrétariat général de la Présidence pendant six mois en 2017. Étienne a travaillé pour IBK. Quand il parle de ce régime qu’il qualifie d’  « incapable et corrompu », il sait de quoi il parle. Non pas que les ministres soient des incompétents, seulement le Président de la République n’arrive pas à comprendre « que le pays tangue et que le peuple malien est un peuple Pacifique mais pas hindou; qu’à ce rythme le pire n’est pas à exclure. Si rien n’est fait, ni le Prophète Mohamed (PSL) ni Jésus Christ, ne lui assureront sa réélection qui lui est tant cher, car ce sont des prophètes qui n’ont jamais pris effet et cause pour l’injustice et l’arrogance face à la détresse des peuples. »

Refusant de rentrer dans les rangs, dit autrement, soit pratiquer ou ne pas dénoncer la corruption, Étienne démissionna. Dès lors, on assista à des pratiques immorales, le non respect de la vie privée. Soit tu es avec IBK ou tu es contre IBK et tu seras combattu par tous les moyens -intrusions dans la vie privée, intimidations ou encore les petites phrases. Mais, c’est ne rien comprendre de l’engagement du Dr Étienne Fakaba Sissoko, de son « éthique de conviction », celui qui est prêt à renoncer à des emplois dans les institutions internationales pour rester fidèle à ses convictions.

Étienne répète à qui veut l’entendre que « Nous ne ferons pas plaisir à un régime d’incompétents acquis à la défaite et à la disparition à jamais. La lutte va continuer, elle doit continuer et elle continuera. A bas la répression, à bas le régime incompétent et corrompu. Vive le mouvement populaire, vive l’alternance pour un Mali digne, prospère et débarrassé d’IBK et de ses vautours ! »

Mahamadou Cisse, observateur