GRANDE MURAILLE VERTE : La diplomatie payante du consul général du Mali à Khartoum

—————————————————————————-

Grâce au leadership diplomatique du consul du Mali à Khartoum au Soudan, Yaya Karembé, le projet de « Grande muraille verte » est en passe d’être une réalité dans notre pays.

Sous l’impulsion du consul général du Mali à Khartoum (Soudan), Yaya Karembé, une mission de la société malaisienne Bionas chargée de la réalisation de la Grande muraille verte, dirigée par le vice-consul du Mali à Khartoum, a séjourné du 29 mai au 12 juin à Bamako. Après avoir pris contact et discuté avec les autorités maliennes sur la mise œuvre du projet, Djibrila Maïga et sa délégation ont rencontré ce mardi la presse malienne.
Composée du point focal du projet, Ali Idriss, d’Abdallah Fané, interprète au consulat du Mali à Khartoum, et du vice-consul de Khartoum Djibrilla Maïga, cette mission, dira son chef de file, avait pour but de prendre langue avec les autorités maliennes sur la diligence à apporter à l’exécution du projet de Grande muraille verte. Il expliquera qu’avec les autorités maliennes les échanges ont surtout porté sur la possibilité de dégager un protocole d’accord autour du projet.
« L’initiative vise à transformer la vie de millions de personnes en créant une mosaïque d’écosystèmes verts et productifs en Afrique du Nord, au Sahel et dans la Corne de l’Afrique », détaillera le vice-consul Maïga. Et d’indiquer que le projet « la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel », au départ environnemental, a été récupéré par la société malaisienne Bionas (qui évolue dans l’énergie et le bio) pour en faire un projet de développement.
Selon le vice-consul, au Mali, la Grande muraille verte touchera les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, pour une superficie totale de 1 000 023 ha. Vingt-neuf blocs seront réalisés au Mali et chaque bloc aura une surface de 15 km/30. En plus de la réalisation des cités modernes, les blocs seront constitués de fermes, de jardins, et plusieurs autres projets de développement.
Il a aussi relevé que ce projet de 25 ans dont l’investissement global pour le Mali s’élève à 120 milliards de dollars génèrera des millions d’emplois directs et indirects pour les Maliens. « Le financement sera assuré par la société Bionas et ses partenaires en collaboration avec l’ONU », a rappelé le vice-consul.
A l’en croire, un comité interministériel de gestion sera mis en place et bénéficiera de l’expertise de Bionas et le gouvernement malien ne sera pas concerner par le financement mais collaborera dans l’identification des sites.
Il faut rappeler que ce projet dont le siège est à Niamey a été officiellement lancé en janvier 2007. Il a déjà démarré dans certains pays. Il concerne tout le continent africain en passant par douze pays.
Oumar B. Sidibé