FALADIE-SOCORO : Putsch au Centre de santé communautaire

Une assemblée générale s’est tenue dimanche 28 mai dans l’enceinte du Centre de santé communautaire de Faladié-Socoro (Asacofa-Socoro). Au sortir de la rencontre un bureau de 29 membres a été mis en place pour gérer l’Asacofa qui traverse une crise sans précédent.

Broulaye Traoré, un ancien du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré dirige désormais le comité de gestion du Centre de santé communautaire de Faladié-Socoro. Elu à l’unanimité, l’ex-chef de service pédiatrie du CHU GT, succède à Hamidou Guindo dont le mandat était arrivé à terme depuis un bon moment.

Le secrétaire aux comptes du bureau sortant, Georges Diarra, a indiqué que l’assemblée générale du dimanche est un appel de la population. « Il y a 25 ans, nous avons quitté Banankabougou pour installer le Centre de santé de Faladié-Socoro.

Ce jour-là, la relève n’était pas assurée. Notre combat était de laisser quelque chose à la future génération. Si aujourd’hui, les voix s’élèvent pour prendre les choses en mains, je crois que c’est une fierté pour tout homme qui souhaite léguer un héritage.

Les jeunes doivent s’intéresser à la santé du quartier », avouant que leur mandat a pris fin.
Le président sortant n’étant pas présent, un rapport d’activités n’a pu être présenté à l’assemblée. Mais sous l’œil vigilant d’un huissier de justice, il a été proposé la procédure de renouvellement du bureau. Ainsi, le choix de l’assistance a porté sur Broulaye Traoré.

« Notre première mission consiste à faire l’état des lieux de l’Asacofa dont le fonctionnement est entaché par une magouille du comité de gestion. Il suffit de faire un tour dans les salles pour faire le constat amer. De nombreux problèmes entravent son épanouissement au profit des populations.

Manque d’effectifs et de matériels de travail, mauvais management, hygiène douteuse… la liste des problèmes est longue. Même les cartes d’adhésion qui nous permettent de nous mettre à l’abri de certains besoins ne sont pas disponibles. Pour quel motif ? », s’est-il interrogé.

Il a ajouté que les travailleurs ont de problèmes avec l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), y compris l’Assurance maladie obligatoire (Amo). Ces problèmes sont connus, il urge d’y faire face, a-t-il insisté.
Bréhima Sogoba