EN UN MOT Péril sur 2018 ?

Tout porte à croire que l’élection des conseillers de cercles, de régions et du district de Bamako n’aura pas lieu le 17 décembre prochain. La sortie musclée du patron de l’Onu au Mali le jeudi dernier devant les députés, a fini par convaincre le président de la République dont on attend que le retour de voyage pour officialiser le report. Malheureusement, la détérioration de la situation sécuritaire au centre et au nord risque de faire encore plus de dégâts puisque ce sont les élections générales de l’année prochaines qui seraient menacées à en croire d’imminents politiques et observateurs avertis comme l’ancien président de l’Assemblée nationale, Aly Nouhoun Diallo et l’ancien ministre Ousmane Sy. Leur inquiétude est largement partagée par les représentations diplomatiques et l’Onu à Bamako qui en parlent à chaque fois que l’occasion leur est offerte. Elles disent que la situation ne pourra pas s’améliorer à 8 petits mois à moins d’un miracle. Ainsi, il faudrait bien commencer à réfléchir au scenario d’un non scrutin l’année prochaine, donc à une nouvelle transition. Ça sera très intelligent d’anticiper pour ne pas rajouter à la crise sécuritaire une nouvelle crise politique.
DAK