EN UN MOT Nouvelles révélations sur une triple entente contre le Mali

Selon nos confrères du Monde, « en 2014, alors qu’elle avait Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement jihadiste malien Ançar Eddine, à portée de fusil, la France a choisi de prendre l’avis d’Alger avant d’agir, plutôt que de le ‘neutraliser’ ou de le capturer vivant ». Pas si peu fiers de cette marque de considération, les Algériens envoient à Paris un message aussi clair que l’eau de roche : « Ne vous occupez pas d’Iyad. Nous en faisons notre affaire ».
La France a déployé 3000 militaires pour lutter contre le terrorisme. Or Iyad Ag Ghaly, le principal chef terroriste, est toujours là. Les Etats-Unis d’Amérique ont mis à prix la tête du chef d’Ançar Eddine. Or Iyad Ag Ghaly continue de les narguer et de mettre à feu et à sang le Nord et même le centre du Mali où la majorité des enfants est sevrée d’école.
Les populations déplacées, affamées, privées de services sociaux de base depuis quatre ans en particulier et tous les Maliens épris de paix et d’équité en général croient toujours en la France, en l’Algérie alors qu’au fond elles font double jeu : caressant le diable dans le sens du poil. Cette entente cordiale contre l’unité malienne est peut être partie pour durer longtemps.
DAK