EN UN MOT Et si le général Gamou quitte l’armée

Alors que l’actualité est marquée par la formation d’un nouveau gouvernement à Bamako, au nord précisément à Kidal on assiste à une montée du mercure entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les combattants du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) sur la gestion de la ville. On y voit une guerre préventive ou de positionnement du général El-Hadji Gamou. Celui-ci souhaiterait présider le conseil de cercle de la localité installé dans les jours à venir dans le cadre de la mise en place des autorités intérimaires dans les 5 régions du Nord.

Pourvu que les négociations confiées à Niamey aboutissent, Gamou, retranché avec quelques-uns de ses combattants à Takalote, à 30 km au sud-est de Kidal, ne veut rien entendre, selon ses proches à Bamako. Il serait prêt à quitter l’armée malienne en cas d’échec. Et la même situation risque de se poser dans d’autres localités du Nord. Comme quoi, le partage de gâteau entre mouvements armés promet des étincelles. Mais la communauté internationale n’en a cure.
DAK