EDUCATION, SANTE, SECURITE, CARTE NINA… : Les attentes des Maliens en examen au CESC Conformément aux textes de l’institution, la 5e mandature du Conseil économique, social et culturel a ouvert le lundi 5 février, sa 6e session ordinaire. A l’ordre du jour, l’examen et l’adoption du recueil 2018 des attentes de la population.

 

 

Cette session est convoquée après des missions à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour recueillir les attentes des Maliens. L’assise qui se tiendra jusqu’au 19 février, permettra aux conseillers d’examiner et adopter le recueil de 2018. Le document final sera soumis au président de la République.Selon le vice-président du CESC, la santé, l’éducation et l’insécurité sont les principales préoccupations des Maliens à l’intérieur du pays. « Le Mali a beaucoup fait dans la vulgarisation des centres de santé. Mais il y a des difficultés dans ces centres. C’est pourquoi les population ont exprimé aux mission du Conseil, le transfert des moyens financiers pour faire face aux disfonctionnements des centres de santé », a souligné Yacouba Katilé, vice-président du CESC.Sur le plan de l’éducation, M. Katilé a évoqué le manque d’enseignants dans beaucoup de localités. Il a aussi signalé que des collectivités sont confrontées à des problèmes financiers ce qui fait qu’elles retardent souvent à payer les enseignants contractuels.En plus de la santé et de l’éducation, la question sécuritaire reste une préoccupation majeure des populations en 2018. Selon M. Katilé, la population de beaucoup localités qui ont reçu la visite de son institution, a exprimé son impatience dans la lutte contre le terrorisme.   « Dans ces localités, les jihadistes continuent à dicter leur loi », a-t-il a confirmé.   Les missions du Conseil économique social et culturel à l’extérieur révèlent que nos compatriotes sont confrontés notamment à des problèmes liés à la pièce d’identité. »C’est le problème de la carte Nina qui se discute le plus par les Maliens de la diaspora. Pour les cartes de séjour et les documents de travail, nos compatriotes sont généralement obligés de fournir la carte Nina. Il se trouve aujourd’hui qu’ils ont des difficultés à accéder à cette carte. Beaucoup se retrouvent dans l’insécurité pour cela », a indiqué Yacouba Katilé, vice-président du CESC.  De même, expliquera-t-il, les Maliens de l’extérieur ont besoin d’un fonds social pour faire face à des problèmes comme le rapatriement des corps de ceux qui trouvent la mort à l’étranger.  Le recueil final sera remis au président de la République au cours d’une cérémonie solennelle.La cérémonie d’ouverture de la session a lieu en présence du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga, le ministre de la Fonction publique et les Relations avec les institutions, les présidents des institutions de la République et le corps diplomatique dans notre pays.

Maliki Diallo