Après l’échec des ententes d’Anéfis et de Niamey, Bamako prend les devants de la médiation. Vendredi 12 août 2016, le Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, Mahamadou Diagouraga, est parvenu à faire asseoir sur la même table les représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme.
L’enjeu est crucial : obtenir l’arrêt des affrontements fratricides et l’instauration d’un dialogue entre les deux parties permettant pour le retour de la confiance nécessaire au traitement de toutes les autres questions. Au sortir de cette rencontre, on peut se féliciter de l’écho favorable qu’a reçu le leadership national auprès des groupes armés belligérants autour de la situation à Kidal.
L’important est que toutes les parties ont marqué leur entière disponibilité à mener des discussions franches et fructueuses en vue de l’atteinte des objectifs assignés à cette première rencontre. Comme pour marquer leur adhésion à la médiation nationale, la CMA et la Plateforme ont pris l’engagement ferme de poursuivre les discussions au sein de la base. C’est un pas significatif qui confère au processus de paix une solution nationale. Il grand était temps.
DAK
