Du rififi à la Fédération Malienne de Football : Le président de la Commission des Finances Yéli Sis

Cette décision a été prise à l’unanimité des membres du comité exécutif.
Aussitôt après la fin de cette réunion, l’information a fait le tour de la capitale.
Joint par nos soins, le président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra a été très clair : « Effectivement, nous venons de tenir une réunion du comité exécutif. Et nous avons décidé à l’unanimité de suspendre jusqu’à la prochaine assemblée générale Yéli Sissoko, président de la Commission des Finances, pour faute lourde et indiscipline. Comme vous le savez, le comité exécutif détient le pouvoir de le suspendre. C’est l’Assemblée générale de Malifoot qui tranchera désormais son sort ».
Pour enfoncer le clou, il précisera que « Yéli Sissoko, en tant que président de la Commission des Finances, avait essayé de saisir les comptes de la fédération au niveau des banques par écrit et commis un huissier pour vérifier des documents financiers. Moi, en tant président, je n’étais informé de cet acte. Il a fallu mon intervention pour débloquer à la BOA cette situation qui a duré environ deux heures d’horloge. Je pense que cela constitue une faute grave. Nous considérons cet acte aussi comme une indiscipline qu’il ne faut pas tolérer ». En tout cas, depuis un certain temps, le torchon brûle entre le Président de la Fédération Malienne de Football et le Président de la Commission des Finances, Yéli Sissoko, pour une histoire de signataires des chèques. En fait, la signature a été retirée à Yéli, selon nos sources, après une mission de contrôle des experts de la FIFA. C’est le Secrétaire général et le Président de la fédération qui sont désormais habilités à signer les chèques. Tout le problème réside là.

La suspension de Yéli Sissoko est venue s’ajouter à l’éviction de Moussa Bah, qui était chargé de mission du Président Boubacar Baba Diarra. Comme le disait l’autre, à qui le prochain tour ? Puisque l’Inspecteur général de police a inscrit son action dans une vaste politique d’assainissement de son entourage et de redressement au sein même de l’instance dirigeante du football. Donc, il faut faire gaffe, chers collaborateurs de Boubacar Baba Diarra
!                                                                                                           
A.B.HAÏDARA
L’Indépendant