De l’informatique à la platine !

Parmi ses souvenirs impérissables, Salim évoque avec fierté l’animation de la campagne électorale, et cela jusqu’à son élection, du maire de Kalaban Koro, un quartier que Dj Salim habite. «C’est à partir de ce moment que d’autres maires aussi m’ont sollicité. À titre de rappel, la mairie m’a fait confiance pour assurer l’animation du cinquantenaire de la commune dans les 13 villages», rappelle-t-il.

En 2004, Dj Salim est technicien à la radio nationale avant de se retrouver deux ans plus tard à la Chaîne II, comme metteur en onde et en même temps Disque Jockey. Et c’est dans cette structure, avoue-t-il, qu’il a eu à perfectionner son talent de faiseur d’ambiance. Ce qui lui a permis d’ouvrir plusieurs portes et de se faire un nom. Aujourd’hui, il anime dans les six communes du District de Bamako et dans les régions.  «Grâce à la Chaîne II, j’ai eu la chance d’animer dans les grands hôtels de Bamako, tels que Kempeski, Mandé, Radisson… mais aussi dans d’autres endroits comme l’espace Bouna, le Palais de la culture, le Café des arts, le Parc national, Luna parc, le Muffu, etc.», nous confie Salim Diouara. Avant de faire remarquer que sa priorité, c’est la musique malienne surtout la promotion de la nouvelle génération d’artistes. Ce qui est confirmé par l’auditoire de la Chaîne II de l’ORTM, à travers la tranche d’antenne qu’il pilote.

Très sollicité, Dj Salim a été à la manœuvre lors de plusieurs défilés de mode, lancements de nouvelles marques, les inaugurations de lieux publics et privés au Mali. Mieux, il a eu à travailler avec de grands animateurs de la capitale, tels qu’Oumar Mariko, Ballody, Madiba, Dalex.

Il y a deux ans, Salam a assuré la platine de l’artiste Amkoulel lors d’un défilé à l’hôtel Kempeski. Son avantage, Dj Salim joue en direct avec deux platines, un ordinateur et un crachoir. Ce qui lui permet de faire des mixages. Un tel talent ne pouvait qu’être récompensé. Ainsi, Dj Salam a été primé à l’occasion d’un concours d’art et de culture organisé par la ville d’Angers, en France.

Après son passage sur deux radios privées, à l’ORTM, Salim Diouara travaille depuis quelques mois au Studio Tamani de la Fondation Suisse Hirondelle.

Paul MAHAMANE

Le Reporter Mag 2014-06-01 00:38:38