Crise scolaire La tenue des examens réclamée par les candidats

L’enceinte de la cour du ministère de l’Education nationale était débordée des candidats aux différents examens, le lundi 7 septembre. Ils manifestaient avec comme slogans, « Nous réclamons nos examens », « Nous disons non à l’année blanche ».

Dans la déclaration lue les élèves et surtout les candidats aux différents examens se sont bruyamment adressés aux  autorités et aux enseignants. « C’est avec amertume et regret que nous constatons l’abandon des élèves par tous (Etat, enseignant, A.P.E, etc.…) Qui dit école, dit avenir et avenir d’un pays. La question que chacun de nous se pose en ces moments difficiles, inquiétants, que nous les élèves vivons est comment nous en sommes arrivés là ? », ont-ils indiqué.

Cette situation, relèvent les manifestants, « trouble tellement l’esprit » qu’ils disent ne plus dormir. « En fait nous sommes désemparés de ne pas pouvoir imaginer des solutions de sortie de crise. Par exigence de démocratie et de justice pour tous ; nous avons décidé d’organiser cette manifestation pour faire valoir notre droit à étudier et à faire des examens de fin d’année », ont-ils martelé.

Pour les manifestants, ce jour 7 septembre 2020, ils doivent être normalement  en classe comme le 14 septembre pour des examens. Hélas, ce n’est pas le cas pour l’instant ! « Pour cela, nous sommes sortis pour réclamer nos examens (DEF, BAC, CAP, BT, etc.…) Nous disons non à une année blanche pour une école apaisée. Nous vous demandons, chers enseignants et autorités de mettre l’école malienne au-dessus de tous, car il s’agit de l’avenir de vos enfants, frères et sœurs, et de nous aider à valider l’année. Certes revendiquer est un droit, mais aussi enseigner est un devoir », ont-ils dénoncé dans une atmosphère empreinte d’émotion. Espérons que cette manifestation va toucher les sensibilités et la fibre patriotique de tous les acteurs du système éducatif national.

Pour le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, le message transmis par les manifestants sera remis aux autorités du pays, dont le souci constant est de tout faire pour éviter que l’année soit blanche.

Abréhima GNISSAMA