CONTRIBUTION Ce que je crois !


Maliennes et Maliens, partenaires au développement, médiateurs de la Cédéao, que Le Très Miséricordieux nous vienne en aide pour un retour à une vie constitutionnelle normale ! Chacun de vous reconnaît la Constitution du Mali du 25 février 1992. Que dit-elle ?
L’article 36 en son titre III, indique dans son paragraphe 2 : « En cas de vacance de la présidence de la République (…) constatée par le président de l’Assemblée et le Premier ministre, les fonctions de président de la République sont exercées par le président de l’Assemblée nationale.
Il est procédé à l’élection d’un nouveau président pour une nouvelle période de cinq ans. L’élection du nouveau président a lieu vingt et un jour au moins et quarante jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement (…) »
Il ressort de ce qui précède,  sauf erreur de ma part, que :
1.    La transition ne figure nulle part ;
2.    Les deux Maliens qui ont la clé de la situation en mains sont nommément cités : le président de la République et le président  de l’Assemblée nationale ;
3.    Le président de la République sortant est parti ;
4.    En attendant l’investiture du président de la République entrant élu,
5.    L’intérim a été confié au président de l’Assemblée nationale.
Le délai proposé par la Cédéao est raisonnable.
Pour une fois, évitons de donner raison à feu Zankè, artiste (que son âme repose en paix) qui nous disait : « Il n’y a que du parler ! Parler ! Parler ! Il n’y a pas de travail ! »
Je crois qu’il serait possible de suivre le système Pert, pour gagner du temps :
1.    En premier temps récupérer le Nord, venir en aide aux résidents du Nord et à tous les refugiés et débuter les préparatifs des élections présidentielles dans le Sud,  
2.     En deuxième temps : une fois le Nord recouvré, installer l’administration.
3.    En troisième temps : mettre en route les préparatifs des élections au nord ;
4.    En quatrième temps : une fois que tout est prêt sur toute l’étendue du territoire, procéder aux élections présidentielles.
5.    En dernier lieu : procéder à l’investiture du nouveau président de la République élu, mettant fin à l’intérim du président de l’Assemblée nationale.

Un ancien du lycée Terrasson de Fougère

L’ Indicateur Du renouveau 21/05/2012