Conférence au LPIP /SNDD.

C’est devant le lycée Privé IQRA que s’est tenue la dite conférence. Le thème choisi était : Paix et  cohésion sociale.

Les conférenciers de ce mercredi 3 Mars 2021 étaient le Sociologue Soumaila Toloba et le littéraire Sidi Dembélé.

Si l’intervention  du premier a porté sur la paix et la cohésion sociale d’une façon générale, le second a abordé  le même thème mais dans le contexte malien.

Dans l’ensemble,  les uns et les autres ont été largement édifiés des  causes des différents conflits au Mali, conflits qui ont abouti  à la fissure du tissu social.

Parmi les causes de ces conflits, ce sont les rebellions répétitives de 1963 à 2012, les différents coups d’Etat de  1968, 1991, 2012,  2020.

A tous ces conflits, il est venu  se greffer le terrorisme et la mauvaise gouvernance.

Selon le conférencier Sidi Dembélé, ces différents conflits ont créé autant de problèmes tant chez les civils que chez les militaires.

L’inexistence de l’Etat dans nombre de localités  a créé  un vide et il s’est créé un terrain propice où des groupes armés font régner la terreur.

Pour Monsieur Dembélé, il importe donc pour le Mali et tous les Maliens d’aller vers une vraie réconciliation nationale sans démagogie et avec un examen sérieux et approfondi.

Le conférencier s’est exprimé par rapport aux mécanismes employés par les autorités pour  aboutir à cette réconciliation et à la cohésion sociale. 

Ces mécanismes qui sont : la mise en place de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CNJR), le vote de la loi d’entente nationale dont ont bénéficié le général Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés, le redéploiement progressif des forces de sécurité et des autorités administratives dans les zones où il y a des conflits, l’équipement et la construction des services sociaux de base.

Comme gage de l’apaisement du climat social, Monsieur Dembélé fait une mise en garde : « Que ceux qui ont bénéficié du pardon du peuple  ou qui en bénéficient ne  posent aucun acte qui puisse vexer les victimes ou les parents des victimes.

 Le  conférencier conclut donc que « sans la paix, le vivre en paix n’est aucunement possible ».

SIDY DEMBELE