CONCERTATION AUTOUR DE LA REVISION CONSTITITIONNELLE Ce qu’IBK a promis à Soumaila

Avant la majorité hier après-midi, le président de la République a reçu le chef de file de
l’opposition, Soumaïla Cissé. Si rien n’a filtré officiellement de ce "huis clos total" de plus 2
heures et qui a fait grincer des dents autour d’IBK, selon nos confrères de RFI qui citent
l’entourage du chef de l’opposition, " ce fut une discussion franche et personnelle", et
surtout " le président de la République s’est engagé à ouvrir le dialogue". D’après les mêmes
sources, le chef de l’Etat est favorable au retrait de certains points qui font l’objet de
contestation de l’opposition et de nombreuses organisations de la société civile. D’ailleurs,
mercredi dernier, lors du conseil des ministres, IBK tout en réaffirmant sa détermination
d’aller jusqu’au bout, a laissé entendre que les députés peuvent "raboter " les articles
controversés. Avant de s’adresser à la nation pour fixer le cap, il poursuivra toute cette
semaine les entretiens, les séances d’écoutes. Dans ce cadre, il a reçu lundi 31 juillet des

partis de la mouvance présidentielle avec il a abordé la vie de la Nation et le référendum sur
le nouveau projet de Constitution. L’ancien Premier ministre malien Moussa Mara qui a
participé à la rencontre, a jugé l’atmosphère de " très bonne ambiance de discussions" alors
qu’un autre chef de parti a confié à RFI que "les intentions du président ne sont pas nettement
connues, mais mon sentiment ? Il joue la carte de l’apaisement".
Les interlocuteurs du président IBK ont vivement souhaité le renvoi du projet de Constitution
devant l’Assemblée pour une seconde lecture sur des articles précis, comme le recommande
d’ailleurs un arrêt de la Cour constitutionnelle. La consultation continuera avec d’autres
groupes politiques et les représentants de la société civile. On saura alors les vraies intentions
du président de la République face à une révision constitutionnelle qui divise dangereusement
les Maliens.