COMMUNIQUE DE PRESSE:front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République France

En effet, dans la nuit du 17 au 18 avril 2012 plusieurs personnalités ont été interpellées très violemment dans leur domicile et détenues au camp Soundiata de Kati, quartier général des putschistes, situé à 15 km de Bamako la capitale malienne. Parmi les personnes arrêtées figurent :

–    M. Soumaila Cissé ancien ministre de la République et ancien président de l’UEMOA de 2003 à 2011. Blessé, il a été transporté à l’hôpital où il est détenu.
–    M. Modibo Sidibé, ancien ministre et ancien premier ministre de 2007 à 2011.
–    M. Mahamadou Diagouraga, directeur national de la sécurité et ancien responsable du Commissariat chargé des questions du Nord Mali.
–    M. Sadio Gassama, ancien ministre de la défense du Mali jusqu’au coup d’Etat.

C’est dire qu’un climat de terreur s’abat actuellement sur la capitale malienne, où les militaires et leur soutien, constitué d’une minorité de partis politiques, syndicat, et société civile,  mènent une véritable chasse aux opposants à leur projet macabre de confiscation du pouvoir, que la communauté internationale à travers la CEDEAO les a contraints à céder aux civils dans le cadre de la constitution du Mali.
Le Mali, qui connaît aussi une partition imposée par les indépendantistes touarègues dans les régions nord du Mali, traverse actuellement une des crises les plus graves de son Histoire post indépendance.

Un accord cadre signé avec la CEDEAO, consacre désormais le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Cependant depuis le 22 mars 2012, des menaces sont proférées tous les jours dans les rues et à travers la télévision d’Etat sous contrôle des putschistes,  contre les députés aux abords du parlement du Mali, contre plusieurs personnalités politiques dans leurs domiciles et lieux de travail. Tous subissent, sans cesse des actes d’intimidation violente contre leur personne et leur famille.
Le FDR France condamne ces actes barbares qui ne pourraient être tolérées dans ce 21ème siècle.
Il exige la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées.

Il lance un appel pressant à tous les démocrates et à toutes les organisations en lutte pour la paix et le respect des droits humains pour que cessent toutes les exactions de toute nature contre les responsables des partis politiques et de la société civile du Mali.
Fait à Paris, le 18 avril 2012
Le FDR France