Chan 2011 : Fin de course pour les Aigles locaux

Après avoir été  battu lors de leur premier match par la Côte la d’Ivoire par le score d’un but à zéro, une deuxième défaite consécutive était interdite par Amadou Pathé Diallo (entraîneur des Aigles locaux du Mali) et ses poulains dans cette phase finale du Chan. Cette défaite qui était synonyme d’élimination, n’a pas pu être évitée par nos représentants qui se sont  inclinés contre le Cameroun hier par le score de (0-1). Adama Kéita (capitaine des Aigles locaux) et ses coéquipiers avaient bien entamé cette rencontre, contrairement à leur première prestation face aux Ivoiriens, ou ils sont totalement passés à côté du sujet.

Dès le coup d’envoi de la rencontre, ils ont démontré une volonté de vaincre qui les a poussés à se créer un nombre incalculable d’occasions dans les 45 premières minutes. Mais, l’équipe a manqué d’efficacité devant les buts averses. L’on peut noter entre autres, les occasions ratées aux 8è, 10è, 22è et 36è minute. La mi-temps a été sifflée sur le score de 0-0 entre les deux formations.

De retour des vestiaires,  les Aigles perdent le football qu’ils nous avaient montré en première période. Ils confondent vitesse et précipitation, accumulent les mauvaises passes dans tous les compartiments de jeu. Situation que le Cameroun a exploitée. Il met alors la pression et trouve au finish le fond des filets à la 68è minute de jeu par Sagong sur coup de tête, suite à un corner centré sur le flanc droit et dont la trajectoire de ballon a été mal appréciée par le kipper malien.

Ce but amplifie les lacunes, erreurs, et maladresses des nôtres. Malgré les changements apportés par Vieux Pathé Diallo, les joueurs ne sont pas parvenus à revenir au score jusqu’au coup de sifflé final du référé central tunisien.  Après l’élimination du Ghana  dans le groupe A, finaliste malheureux de la première édition jouée en Côte d’Ivoire, le Mali lui emboîte le pas. Le troisième match des Aigles locaux se fera contre la RDC. Mais ce ne sera qu’une simple formalité pour nous permettre, peut-être, de sauver l’honneur.

Hadama B. Fofana

Le Républicain 11/02/2011