Chambre de commerce et d’industrie du Mali Copinage, affairisme, affiliation parentale Déjà, le…


En matière de gestion géostratégique de la chambre de commerce et d’industrie au Mali, il n’est écrit nulle part que l’Exécutif en tant qu’organe tutelle donc de contrôle doit s’immiscer dans la mise en place du bureau de l’institution. Mais les autorités maliennes se sont réfugiées derrière l’Etat d’urgence que vivait le Mali pour barrer la route à Jeamille Bittar et camarades qui ont certes fauté dans la gestion de la CCIM. Mais ce qui est constant et vérifiable, toutes les structures électives (Assemblée nationale, Haut conseil des collectivités, municipalités, chambres des mines, Conseil malien des chargeurs…) ont vu leur mandat prolonger…

Le groupement des commerçants

Cette organisation patronale des commerçants du Mali est la mieux dotée en logistique, moyen humain et financier pour servir notre pays. Elle fut la soupape de sûreté après le 22 mars 2012 date du coup d’Etat dans la desserte du Mali en denrées de première nécessité et en produit stratégique. Ce groupement n’avait qu’un seul candidat en la personne de Malamine Tounkara. Cheik Modibo, qui avait le dernier mot, a fait un saut renversant… en optant pour Mamadou Konaté laissant le ministère de l’industrie pantois.

Le nouveau président

C’est un illustre inconnu du paysage économique malien. Il n’a posé aucun acte qui le prédestine à occuper ce poste. C’est un opportuniste aux ambitions démesurées, diront d’autres. Pour preuve, il a tenté de renforcer en vain ses pouvoirs et de vouloir exécuter un marché de gré à gré de plus de 250 millions de FCFA accordé à un cadre consulaire. On a envie d’attraper le torticolis. Il règne sur la CCIM comme un dictateur… peut-être un tigre en papier ?

Oumar Ouattara

Le Matinal 2013-01-08 03:06:57