Campagne de sensibilisation et d’information sur le VIH/Sida en milieu universitaire:

Selon Modibo M. Traoré, président du Cercle de la promotion Droit privé 2005- 2009 de la Fsjp, l’objectif de cette rencontre d’échanges et de débats pour la sensibilisation et l’information est de faire connaître davantage les attentes des plus hautes autorités du pays (gouvernement, Hcnls) et de la Communauté internationale (à travers l’Onu/Sida). C’est-à-dire les objectifs qu’elles se donnent à atteindre d’ici 2020.

«90-90-90»

À l’horizon 2020, l’ambition est de faire en sorte que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique ; 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement antirétroviral durable et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral aient une charge virale durablement supprimée.

 

Dans leurs discours respectifs,  Dr. Dantouma Koïta, Chargé de suivi de projet au Haut conseil national de lutte contre le sida (Hcnls) et le Pr. Daouda Sacko, Doyen de la Faculté de droit privé ont tous félicité l’initiative de la création du Cercle de la promotion et l’idée du présent projet. Ils sont par ailleurs tous disposés à aider et à accompagner ce Cercle pour la suite de ses activités et pour la mise en œuvre de son plan d’actions triennal.

La cérémonie d’ouverture a été suivie d’une conférence-débats animée par deux  spécialistes, à savoir Kalilou Diawara, Chargé de formation à la Direction du Projet Jeune Clinique de Magnambougou et d’Ibrahima Amadou Maïga, Chercheur et Assistant à l’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako.

Les communications des conférenciers et les échanges (questions/réponses) ont permis à l’assistance d’être mieux outillée sur le Sida et aussi d’en savoir plus sur les moyens (mesures) mis en œuvre par la Communauté internationale, notamment les autorités nationales, pour faciliter la prise en charge des personnes infectées.

Les points de convergence entre VIH/Sida et Droit de l’homme ont aussi fait l’objet d’échanges pertinents. La vulnérabilité à l’infection VIH et les conséquences qui en découlent sont directement alimentées par les violations des droits fondamentaux, au premier rang desquelles la discrimination à l’égard des femmes et les violations qui créent et entretiennent la pauvreté. Le VIH engendre des violations des droits humains, renforçant du coup la discrimination et la violence. Le système international de protection des droits de l’homme fixe explicitement le principe de la non-discrimination, au motif du statut sérologique.

En somme, la conférence a permis la diffusion et la connaissance d’informations capitales sur le VIH/Sida et sur les droits humains.

Alhousseini TOURE
Source: Le Reporter 2015-02-24 17:45:49