Campagne agricole dans la région de Ségou: «On peut espérer de très bonnes récoltes»

Culture maïs

Comment se présente la campagne 2015?

La campagne agricole est très bien en 4ème région. Au niveau des réalisations, on est à peu près à 100% sur toutes les cultures. Dans les détails, pour le mil et le sorgho, la région est à plus de 100%, pour le riz, à 98%, pour le maïs à peu près à 95% et pour le coton à 98%.

En matière de superficies emblavées, on a atteint presque 100% des superficies prévues. Donc, on peut vraiment espérer cette année de très bonnes récoltes.

Quels sont vos objectifs de production?

Nous comptons produire cette année 8 millions de tonnes de céréales.

Quel a été l’accompagnement de l’Etat? Et comment se présente la pluviométrie cette année?

Notre région a bénéficié d’appuis de l’Etat par rapport au suivi de la campagne, notamment en carburant, en moyens de locomotion et même pour la formation des agents et des producteurs.

S’agissant de la pluviométrie, elle a été exceptionnelle cette année. Beaucoup de difficultés ont été constatées au démarrage, qui a été timide. Mais, à partir de la 2ème décade du mois de juillet, les pluies se sont régularisées et les gens ont pu continuer leurs activités culturales. Mi-octobre, si nous parvenons à avoir deux pluies supplémentaires, les agriculteurs pourront boucler le reste du cycle des cultures. Je suis persuadé que nos objectifs seront atteints cette année.

Quels conseils aux producteurs?

Quand on a une bonne pluviométrie, bien répartie dans le temps et dans l’espace, on s’attend à une très bonne production. Le moment des récoltes est un moment très critique. Je lance donc un vibrant appel aux producteurs pour qu’ils accélèrent les opérations de récolte et, après, assurent une très bonne gestion de cette production. C’est ainsi seulement que nous pourrons atteindre l’objectif global, qui est d’assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau de l’Afrique.

Quel est pour vous le sens de ces deux journées?

Elles sont importantes pour nous, l’encadrement, car elles nous permettent de faire le bilan de toute une année agricole et de sensibiliser l’opinion nationale et internationale par rapport à nos activités et par rapport à tout ce que l’Etat fait en matière d’orientation et d’appui – conseil pour le monde rural. Nous souhaitons que les appels lancés au cours de la célébration de ces deux journées soient entendus. Nous souhaitons également l’appui de l’Etat et de ses partenaires dans nos actions à l’endroit des femmes rurales, de la jeunesse rurale et du monde rural en général, pour que nous puissions atteindre nos objectifs de production agricole dans la région de Ségou.

Adama Bamba

Source: Le 22 Septembre  18/10/2015