Caisse Malienne de la sécurité sociale A quand le départ du retraité directeur général adjoint

A moins qu’il n’y ait deux poids, deux mesures. A la caisse malienne de la sécurité sociale, personne n’arrive à comprendre pourquoi le directeur général adjoint demeure toujours à son poste malgré certaines protestations. Selon nos informations, cela s’explique par le fait que le DGA est un protégé du secrétaire général (qui vient d’être confirmé à son poste par le nouveau ministre) un certain Moussa Tallan Keïta. Fort de ce soutien solide, notre retraité roublard ne cesse de répéter à qui veut l’entendre « Tant que M. Keïta demeure comme secrétaire général du ministère, vous me verrez à ce poste. Celui qui n’est pas content peut aller se faire foutre ailleurs. C’est Dieu qui m’a donné et personne ne peut me faire partir maintenant et les gens peuvent dire n’importe quoi. Vous pouvez même aller dire à la presse pas simplement nationale mais internationale » a-t-il déclaré à ses employés. Pourtant au même moment le ministre de la fonction publique à travers une décision du gouvernement vient de décider de l’annulation des décisions d’intégration de 145 contractuels de la fonction publique le 13 juin 2012.

Pourquoi le gouvernement ne s’attèle pas à mettre fin aux fonctions de certains cadres comme celui du DGA de la caisse malienne de la sécurité sociale, qui ont fait prévaloir leurs droits à la retraite. Y a-t-il un deal entre le DGA et le secrétaire général M. Keïta au sujet de certaines affaires louches ? Manque t-il de cadres valables à la caisse pour remplacer le retraité ? Le Mali appartient –il seulement aux plus forts ? Voilà autant de questions qui méritent d’être posées et répondues. « Ce qui nous agace surtout c’est son mépris et son arrogance vis-à-vis du personnel. On a l’impression souvent c’est lui qui coiffe le directeur général tant il est hautain, machiavélique et méchant envers tout » confie un employé sous anonymat. En tout cas le premier ministre avec plein s pouvoirs et le ministre du développement social sont interpellés s’ils veulent être conformes à leurs idéaux de bonne gouvernance. Comme le PM aime à le répéter, rien ne sera comme avant. Affaire à suivre…

Ibrahim Aly

La Mutation 22/06/2012