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GAO : 103 blessés et 61 morts, c’est le bilan officiel de l’attaque du camp du Moc
103 blessés et 61 morts : c’est le bilan officiel communiqué par le gouverneur de Gao suite à l’attaque du 18 janvier dernier menée contre le camp du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc). Seydou Traoré a aussi annoncé que 82 millions de F CFA ont pu être collectés pour accompagner les familles des victimes.

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GAO : Gouvernement malien offre un groupe électrogène à l’hôpital de la ville
Suite à l’attaque contre le camp du Moc à Gao, le gouvernement malien a offert un groupe électrogène à l’hôpital de la ville et d’autres matériels électriques. Le gouvernorat de la région a également bénéficié de deux véhicules blindés.

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TOMBOUCTOU : Tentative d’enlèvement de véhicule
Une tentative d’enlèvement de véhicule a échoué hier à Tombouctou. Des hommes armés non identifiés ont essayé d’attaquer le conducteur d’un véhicule personnel. Ce dernier a réussi à s’échapper. L’incident s’est déroulé dans le quartier Abaradjou. Une enquête est en cours pour retrouver les auteurs.

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ATTAQUE CONTRE LE MOC A GAO : Des suspects aux arrêts
Lors des patrouilles ce mardi 24 janvier 2017 dans la ville, les soldats de la force française Barkhane a arrêté 4 terroristes présumés. Parmi eux, le fils de Baba Ould Cheick, maire de Tarkint. Ils sont suspectés d’être impliqué dans l’attentat du camp du MOC à Gao.
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TOMBOUCTOU : Le Festival au désert reporté pour raison de sécurité
Prévu pour le 28 janvier, le « Festival au désert » n’aura pas lieu à Tombouctou. Selon son organisateur Mohamed Ansar, l’événement est juste reporté. « On a reçu un document du ministère de la Défense qui nous demande de reporter le festival pour des raisons de sécurité », a-t-il indiqué.
Avant la réception dudit courrier, la société civile de Tombouctou, à travers un communiqué, avait déjà tiré la sonnette d’alarme. « L’insécurité persistante, les menaces qui planent sur la ville, la psychose ne sont pas un contexte favorable pour la tenue d’un événement festif », lit-on dans ce communiqué.
Contacté par sahelien.com, le président de la société civile, Hamza Maïga, insiste sur le contexte dans lequel les organisateurs voulaient tenir ce festival. « Avant-hier même, ils ont tiré sur le représentant du Moc à Tombouctou ville », déclare-t-il.
« Il y a ce qui s’est passé à Gao, les gens sont en deuil, des gens sont hospitalisés, suite à cette attaque. Et nous on prend le courage de faire un festival à Tombouctou. Qu’est-ce que les gens de Gao vont penser de nous ? », se demande M. Maïga.
Pour les mêmes raisons de sécurité les organisateurs n’avaient invité, cette année, que des artistes nationaux.
Le Festival au désert de Tombouctou était à sa 12e édition en 2012 avant la crise sécuritaire. Parrainé par le ministère de la culture, il regroupait des artistes maliens et étrangers sur les dunes de Tombouctou, au nord du Mali.

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DECOUVERTE D’OBUS DANS UNE VILLA A GAO : Un célèbre transporteur serait le propriétaire de la maison

La découverte d’une cache d’obus à Gao agite la ville. Une fouille de Barkhane a mis la main sur l’arsenal gardé dans une maison dont le propriétaire serait un grand transporteur de la place.

A la sursise générale, mercredi dernier, les forces Barkhane ont découvert une quantité importante d’obus dans la maison d’un transporteur connu dans la sous-région. Après des fouilles minutieuses qui continuent dans la ville de Gao, c’est la maison du transporteur cité haut qui a attiré l’attention des enquêteurs de Barkhane.
Située dans les environs du marché Washington, la maison a été découverte grâce à des informations fournies par les riverains. Des populations du quartier avaient de forts soupçons sur les activités qui se faisaient dans la villa en question.
Selon des sources, les investigations sont en cours pour situer les responsabilités.
Interrogé sur la découverte de cet arsenal de guerre, l’entourage du transporteur célèbre supposé être promoteur de la maison réfute ces accusations : « La maison ne lui appartient pas et les fouilles se font dans toutes maisons de la zone ».
En tout état de cause, la découverte d’un tel stock d’armement vient s’ajouter à plusieurs faits qui incriminent le promoteur de compagnie de transport en question qui assure la liaison Gao-Bamako et certaines capitales de la sous-région.
A suivre !!!
A. M. C.