brèves de l’indicateur du 17/08/2016

SEGOU : soutien aux sinistrés des villages de Dogolo et Nékéna
La direction régionale du développement social et de l’économie solidaire de Ségou apporte son soutien aux sinistrés des villages de Dogolo et Nékéna dans le cercle de Bla. Elle leur a remis lundi cinq tonnes de céréales, 40 cartons de savon, 40 sacs de sel, des nattes, des bâches et des kits d’assainissement.

BANAMBA : formation sur le changement climatique
Plus de 40 leaders locaux et communautaires de Banamba participent depuis ce mardi 16 août 2016 à une formation sur le changement climatique. Financé par la Coopération internationale du Royaume-Uni, cette rencontre devrait permettre aux participants de renforcer leur connaissance en matière de résilience aux variations climatiques ainsi qu’à la réduction des risques des catastrophes naturelles.

GAO : fin d’une rencontre d’échange sur le processus de DDR des groupes armés
La lundi 15 août 2016 a pris fin à Gao, une rencontre d’échange sur le processus de désarmement, démobilisation et réintégration des groupes armés. Durant 4 jours, la population et les représentants des mouvements armés ont échangé sur les modalités du DDR dans la région. Cette rencontre a été organisée par l’ONG Tiwalt International en collaboration avec le Haut représentant du président de la République pour l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

ANSONGO : don de denrées alimentaires à près de 160 enfants
Le Pam a fait don de denrées alimentaires à près de 160 enfants dans le cercle d’Ansongo. La cérémonie de distribution de ces vivres a eu lieu ce mardi 16 août 2016 dans le village de Monzonga. Elle s’est adressée aux enfants âgés de moins de six ans victimes de malnutrition. Selon les organisateurs, cette opération entre dans le cadre du programme d’urgence alimentaire.

KOULIKORO : plus d’une cinquantaine de panneaux d’éclairage public ne fonctionne plus
Plus d’une cinquantaine de panneaux d’éclairage public ne fonctionne plus à Koulikoro, deux ans après leur installation dans la ville. Selon la direction régionale de l’énergie, il est prévu de transférer certains lampadaires installés sur la route Bamako-Koulikoro vers d’autres quartiers de la commune.

TRANSPARENCE DANS L’INDUSTRIE MINIERE
Itie-Mali : le secrétaire permanent, confondu, divague

En réplique aux contradictions du secrétaire permanent de l’Itie-Mali, Boubacar Tienta, nous revenons volontiers sur le sujet avec un meilleur éclairage, précisément sur les conditions de sa nomination.

Suite à article paru le mercredi dernier sur la suspension qui plane sur notre pays à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), le secrétaire permanent a commandité un droit de réponse dans un journal de la place lundi 15 août 2016.
M. Tienta a défié tout le monde et indiqué la source de vérification de ses éléments de réponse, c’est-à-dire le site web de l’Itie-Mali. Celui-ci nous a permis d’accéder à plus d’informations, au site web du secrétariat international de l’Itie et des autres pays.
Cette source d’information, c’est-à-dire le site web de l’Itie-Mali nous a permis d’avoir accès à la norme Itie et à ses exigences que tous les pays mettant en œuvre l’Itie doivent remplir pour maintenir la conformité. Nous invitons nos lecteurs à vérifier l’un des critères de cette norme ; à savoir : « le gouvernement doit désigner un haut responsable chargé de diriger la mise en œuvre de l’Itie. La personne ainsi nommée devra avoir la confiance de toutes les parties prenantes, avoir l’autorité et la liberté de coordonner les actions concernant l’Itie entre les entités de l’Etat et ministères concernés et être capable de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de l’Itie », extrait norme Itie, page 14, exigence, n°1 sur le site www.eiti.org.
Dans sa publication, nous avons eu le sentiment que M. Tienta est le plus diplômé de tous les cadres du département des Mines. Mais nous pensons qu’un haut responsable est loin d’être celui qui a ramassé des diplômes sans aucune expérience (qu’il le prouve) mais plutôt celui qui a un certain nombre d’années d’expériences et qui connait le fonctionnement de l’administration surtout dans le contexte de l’Itie. Sinon l’étudiant qui a fini ses études et a obtenu tous ces diplômes cités par M. Tienta est-il un haut responsable ?
Autre illustration qui démontre que M. Tienta a été désigné par affinité et par complaisance, il n’y a pas eu d’appel à candidature pour son poste comme le stipulent les règles de la fonction publique. Cela est valable pour un poste vacant. C’est une procédure que les partenaires comme la Banque mondiale encouragent.
La source d’information que M. Tienta a citée nous a permis de savoir que dans les autres pays membres de l’Itie, les gouvernements désignent les coordonnateurs : de hautes personnalités comme d’anciens ministres, des conseillers de présidents et des ministres ou par appel à candidature.
Pour ce qui est du cas du Mali, l’actuel secrétaire permanent est loin de répondre à ce critère. Dans notre précédente parution, il est clairement démontré qu’il ne fait pas l’unanimité au sein des organes de l’Itie et ne bénéficie pas de la confiance de toutes les parties prenantes. Ce qui est souhaité par la norme Itie.

Le diable est dans les détails
Ce qui nous conforte dans notre analyse sur la méconnaissance de M. Tienta de l’administration, il est allé jusqu’à rendre public le fait que le gouvernement a procédé à des rétentions budgétaires. Selon lui, c’est la raison du retard des paiements des salaires et des demandes d’ouverture par anticipation.
Nous demandons au ministère de l’Economie et des Finances et à la DFM des Mines si ses retentions ont eu réellement lieu. Les informations dont nous disposons prouvent le contraire. C’est surtout les demandes d’ouverture par anticipation qui sont en cause. Nous sommes arrivés à la conclusion que du coup M. Tienta est un fardeau inutile pour le gouvernement du Mali et un obstacle pour la bonne marche de l’Itie au Mali.
Par exemple, si un haut fonctionnaire est désigné comme ses deux prédécesseurs, l’Etat peut éviter une telle situation chaotique pour son service et pour toutes les parties prenantes. Quelle insulte pour les parties prenantes et ses deux prédécesseurs qui ont conduit le pays vers la conformité !
Nous avons visité le site de l’Itie comme l’a recommandé M. Tienta. Nous avons été surpris de constater qu’on parle de tous les pays qui ont fait des expositions et de leur progrès à Lima au Pérou, sauf le Mali. Pourtant, notre pays était un grand absent malgré sa place de premier en production aurifère dans la zone Uémoa, 2e de la Cédéao et troisième d’Afrique.
En plus, le site de l’Itie indique que les autres pays sont expérimentés et font l’unanimité au sein des différents organes. Pour la gouvernance de M. Tienta, la presse a été toujours invitée aux ateliers de l’Itie depuis que le Mali a adhéré à cette initiative. Le soutien des partenaires comme la Banque Mondiale et la GIZ n’a pas commencé sous la gouvernance de M. Tienta comme il l’a fait savoir.
Pour une clarification, nous demandons à M. Tienta de répondre à ces interrogations : pourquoi l’externalisation des fonds de la Banque mondiale à une autre structure si la confiance y est ? Pourquoi la Banque mondiale n’a pas financé l’Itie-Mali en 2016 tandis que d’autres pays ont été financés ?
Aussi aucune explication n’a été donnée par M. Tienta sur l’utilisation abusive des véhicules et carburants pour ses courses familiales au détriment des intérêts de la structure.
Si l’Itie est une norme de transparence et de bonne gouvernance, au Mali, cela devrait commencer par le secrétariat permanent. Des éléments qui doivent guider le ministre de Mines, Tiémoko Sangaré, pour éviter l’humiliation à notre pays.
A suivre !!!
A.M.C