La présence des leaders politiques d’opposition en prison pour délit d’opinion
commence à être un sujet de préoccupations dans un modèle démocratique
comme le Sénégal. Il faut libérer les détenus d’opinion. Il faut ouvrir l’espace
public. Réfléchir sur un espace public démocratique, où tous les acteurs,
opposition, pouvoir, hommes de médias, société ont le souci du respect de la
dignité de l’autre. La critique des plus hautes autorités de l’État ne doit pas
être criminalisée dans un régime démocratique.
Alioune Tine
Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Amnesty
international
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