Assurances Les hommes des médias à l’école du CCAM

Des constats dressés par le Comité des compagnies d’assurances du Mali (CCAM), dans le traitement des informations relatives aux assurances au Mali, un besoin de renforcement des capacités des journalistes est nécessaire afin qu’ils s’approprient de certaines notions clés qui leur permettra de rendre compte des activités des assurances maliennes pour faciliter la compréhension à leurs usagers. Dans cette optique, le 22 novembre 2016, à la Maison de la presse, a eu lieu, sur initiative du comité, un séminaire de formation et de sensibilisation d’une quarantaine de journalistes sur le thème : « l’assurance transports et l’obligation d’assurance des facultés (marchandises) à l’importation : cas du Mali ». Ont éclairé pour la circonstance la lanterne des hommes de médias sur cette question, Mamadou Boubacar Sissoko, rapporteur de la commission technique transports du comité, et Mahamadou Fofana du même comité. A l’ouverture de la journée, Mohamed Compaoré, président de la commission communication du comité, a expliqué que le secteur des assurances au Mali est composé de 12 sociétés d’assurances. A leurs côtés, dit-il, se trouvent 247 intermédiaires composés des courtiers et d’agents généraux commercialisant les contrats d’assurance au Mali. Les assurances jouent un rôle capital dans le pays. En 2015, explique-t-il, la production du marché s’est élevée à 35129,4 millions de FCFA soit 6,6% d’évolution par rapport à 2014, la non vie enregistre une part de marché de 28263,5 millions de FCFA soit 80,45%. Les prestations totales servies e 2015, ajoute Compaoré se chiffrent à 123015 millions de FCFA. Les sociétés d’assurances, indique Mohamed Comaporé, ont financé l’économie malienne à hauteur de 44664 ,8 millions de FCFA. «Les assurance peuvent mieux faire et faire plus à l’instar de pays membres de l’Uemoa. Mais il faudrait certaines préoccupations (d’ordre fiscal, réglementaire, et institutionnel, soient prises en compte par les autorités»), déclare M. Compaoré.
Les conférenciers ont expliqué de long en large l’historique de l’assurance, la nécessité de s’assurer, les différentes types de polices d’assurances transport facultés (la police au voyage, la police à alimenter, la police d’abonnement, la police tiers chargeurs) ; les types de garanties (la garantie tous risques, francs d’avaries particulières, risques exclus, durée de l’assurance). Les textes et règlements régissant l’activé n’ont pas omis par les orateurs. L’on note la loi n°81-78/AN-RM du 15 août 1981 qui constitue le texte de base de l’obligation d’assurance des marchandises ou facultés à l’importation. Pour terminer, ils ont souligné les intérêts économiques tant pour l’Etat (équilibre de la balance des paiements caractérisés par une baisse des sorties de devises, perception des taxes d’assurances de 4% sur la prime reçue par les assureurs sur toutes les facultés importées) que pour l’importateur et pour l’assureur (sécurisation des biens importés, proximité géographique et linguistique). Les hommes des médias se sont dits édifiés des notions des assurances aux termes de la formation.
H.B.Fofana