Assemblée Générale Constitutive de la Fédération Générale des Transporteurs Terrestres et Fluviaux du Mali: Diadié dit Amadou Sankaré le porte-étendard d’un bureau consensuel mis en place

Fédération Générale des Transporteurs Terrestres et Fluviaux du Mali Diadié dit Amadou Sankaré le porte-étendard d’un bureau consensuel

Quitus vient d’être recemment donné au Directeur Général de Mali-Créance et de SAER-Emploi de diriger un bureau consensuel pour un mandat de trois ans. C’était à la suite d’une Assemblée Générale Constitutive organisée par la Fédération Générale des Transporteurs Terrestres et Fluviaux du Mali qui s’est tenue au CCIB.

L’ouverture de cette Assemblée Générale était placée sous la présidence du ministre en charge de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, en présence du tout nouvel élu Diadié dit Amadou Sankaré, non moins Président de la FENAGROUP, du Président du Conseil National des Personnes Agées du Mali, Mamadou Koroba Traoré, de celui de la Commission d’organisation de la Fédération des Transporteurs Terrestres et Fluviaux du Président du Mali, Malick Boubou Diallo, et de Jeamille Bittar. S’y ajoutent des délégués venus de toutes les régions du Mali et du district de Bamako.

Avec la confiance de la quasi-totalité de ces délégués, Diadié dit Amadou Sankaré a remporté la majorité des suffrages avec 149 voix sur 160, soit plus de 96% des voix.

Le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, pour sa part, a souligné que la croissance économique du Mali passe nécessairement par le développement et l’intégration des infrastructures et services de transport. Il a aussi fait allusion au désenclavement du Mali qui fait frontière avec sept pays, de son expansion dans le négoce international et de l’intégration des différentes régions dépendant de la mise en place d’un système de transport intégré, fiable, efficace, sûr et qui offre des services à moindre coût. Le Chef des services des transports terrestres avait prédit que le Mali, à l’instar des autres Etats membres de l’UEMOA, mettra en application le règlement N°-14 permettant de limiter les charges à l’essieu à partir du 1er avril 2016.

Le Président de la commission d’organisation de la Fédération des transporteurs terrestres et fluviaux du Mali dira que l’objectif visé, à travers cette Fédération, est de mettre en place une plateforme de rencontres, d’échanges d’analyses et de concertations entre tous les acteurs. L’engagement pris par sa Fédération est de faire du secteur de transport le tremplin d’un développement harmonieux. Dans son allocution, il a, enfin, rendu un vibrant hommage au Président du Conseil National des Personnes Agées.

A son tour, le Président du Conseil National des Personnes Agées confiera qu’il est d’abord animé par une forte impression. «Nous sommes parvenus à mettre en place un bureau auquel adhèrent 80% des transporteurs, grâce à la bonne volonté affichée par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita. »

C’est ainsi qu’il recommanda, à haute et intelligible voix, aux membres du bureau d’être conscients et honnêtes, avant de demander à tous les transporteurs l’union sacrée.

Prenant la parole, le tout nouveau Président dudit bureau a laissé entendre, d’abord, que cette élection fut pour lui l’occasion de ressentir un sentiment de fierté en arrivant à mettre en place une confédération. Il dit se réjouir de cette confiance que ses camarades ont placée en lui. Il a alors déclaré se tenir à leur disposition pour mener à bien cette mission. L’union faisant la force, le tout nouveau Président de la Fédération Générale des Transporteurs Terrestres et Fluviaux a déclaré qu’il place ce mandat sous le signe de l’apaisement et de l’union.

« Aujourd’hui, nous devons nous donner la main pour avancer et pour pouvoir trouver des solutions aux problèmes qui se posent au secteur des transports. Si nous n’allons pas à la professionnalisation dudit secteur, nous disparaitrons un jour. Nous ne devons pas oublier que nous évoluons dans un espace communautaire (UEMOA, CEDEAO). Et si nous refusons le professionnalisme, les étrangers viendront faire ce travail à notre place. Il convient de nous professionnaliser et d’avoir en même temps des instruments ou outils de travail, d’éliminer toutes les pratiques spéculatives et les aléas de l’informel.

Raison pour laquelle nous demandons le renouvellement des parcs, d’entretenir les routes, de nous professionnaliser pour être compétitifs au niveau de l’espace communautaire. La prudence conseille, une fois de plus, de nous professionnaliser » dixit Diadié dit Amadou Sankaré.

Adama Bamba
Source: Le 22 Septembre