Cette compétition est organisée par la Confédération Africaine de Football et destinée aux joueurs locaux.Une manière de valoriser les championnats nationaux.
Lors de cette compétition en Afrique du Sud, les Aigles du Mali ont brisé le rêve de tout un peuple, après leur élimination en quart de finale par le Zimbabwe (1-2). Cet échec a fait très mal aux supporters maliens puisque, pour eux, le Mali était l’une des meilleures équipes de ce CHAN. A ce titre, il fallait au moins jouer la finale, pourquoi pas, remporter le trophée. Donc, se faire éliminer à ce stade de la compétition (quart de finale) est purement un échec. Surtout que beaucoup de choses se sont réellement passées en Afrique du Sud.
Les Maliens ont soif de savoir ce qui s’est réellement passé. Quid de ce problème de visa à Dakar, l’absence du Directeur Technique National, Mohamed Magassouba …. Autant de sujets qui méritent un grand déballage afin de vite corriger les lacunes. Même la participation au tournoi UEMOA, qui s’est déroulé en octobre dernier, à Abidjan où le Mali est sorti par la petite porte, alors qu’il pouvait bel et bien remporter cette compétition, est resté en travers de la gorge des nombreux inconditionnels du ballon rond. Le CHAN et le tournoi UEMOA sont déjà deux échecs à l’actif du bureau fédéral, en attendant les éliminatoires des différentes Coupes d’Afrique des Nations (CAN) : séniors, juniors, cadets et football féminin où le Mali a toujours été au rendez-vous des phases finales.
Pour ce faire, il faut obligatoirement un vrai débat télévisé sur l’ORTM pour tirer les leçons de la participation du Mali à ce grand rendez-vous du football africain.
Le service desk sport de Bozola doit inviter tous les acteurs : dirigeants, joueurs, encadrement technique, journalistes pour débattre en toute impartialité. C’est en cela que notre football pourra avancer.
Alou B HAIDARA
Amateurisme à Malifoot :
La délégation malienne encore bloquée à Johannesburg
La délégation malienne a été encore une fois de plus bloquée à l’aéroport international de Johannesburg, le lundi dernier, au moment où elle s’apprêtait à retourner à Bamako. En fait, après l’élimination des Aigles du Mali en quart de finale face au Zimbabwe, le samedi 25 janvier, la délégation malienne qui est à la charge de la CAF avait un délai maximum de 48 heures pour quitter le territoire sud-africain au risque de se prendre elle-même en charge. Toutefois, pour quitter Johannesburg avec un billet ouvert jusqu’au 3 février prochain, il fallait tout simplement avertir la compagnie South Africa Airlines pour le départ de la délégation, le lundi 27 janvier.
Malheureusement, cette disposition n’avait pas été prise en amont. C’est à l’aéroport que la compagnie a refusé d’embarquer les membres de la délégation. La surprise fut donc grande d’autant plus que les joueurs étaient très découragés par leur élimination prématurée mais aussi pour la mauvaise organisation du voyage.
Pour embarquer, il fallait obligatoirement payer les pénalités en dollars ou en Rands (monnaie sud-africaine). Ce qui n’était pas pour arranger les choses. Pour cause, la délégation malienne n’avait que l’Euro. Alors qu’en Afrique du Sud, il est difficile d’utiliser l’Euro surtout à l’aéroport.
Au moment où un membre de la délégation quittait l’aéroport pour faire les changes en ville, l’avion avait fini par décoller. Conséquence : la délégation malienne était obligée d’attendre un autre vol. C’est ainsi qu’elle n’a pu quitter Johannesburg, le lundi. Selon nos sources, c’est hier qu’elle a pu quitter le territoire sud-africain. Elle est attendue à l’aéroport international Bamako-Sénou aujourd’hui.
On se rappelle que la délégation malienne avait été confrontée à un problème de visa à l’aéroport de Dakar, en partance pour l’Afrique du Sud. Finalement, elle a pu trouver des visas sur place, mais le voyage a été effectué par tranche. Tout cela prouve un véritable amateurisme au niveau de l’organisation du voyage de notre sélection nationale.
Preuve que l’organisation des voyages des sélections nationales est pris avec beaucoup de légèreté. Il est donc temps que la nouvelle équipe dirigeante du foot malien prenne ses responsabilités en pareille situation afin de mettre notre sélection à l’abri de fâcheuses situations.
A.B. HAÏDARA
SOURCE: L’Indépendant du 29 jan 2014.
