Aminata Doumbia «Si on met les moyens à ma disposition, je serais championne du monde»


Reporter Mag : Comment vous est venu l’idée de pratiquer le Taekwondo ?

Aminata Doumbia : J’ai commencé à pratiquer le Taekwondo quand je devais faire le concours d’entrée au Lycée Sorcier.

Comment avez-vous préparé le 13ème championnat d’Afrique de Taekwondo ?

On a commencé les entraînements bien avant la compétition. Depuis 2013, le coach nous a parlé de cette compétition. On a beaucoup travaillé à l’école et surtout beaucoup travaillé avec le coach Mafa. Ce qui m’a aidée à bien préparer la compétition (le 13ème championnat d’Afrique de Taekwondo).

Comment la compétition s’est-elle déroulée concrètement ?

On va dire Alhamdoullah. La compétition s’est bien déroulée. On est parti malgré les problèmes et les difficultés. On était au nombre de 15 athlètes, mais à l’approche de la compétition, ils ont enlevé 3 athlètes faute de moyens. On est parti attristé par cette situation. On était tous un peu mal à l’aise parce qu’on s’était tous préparés ensemble. C’était pas du tout facile. Vous  préparez une compétition ensemble, et à la dernière minute, on nous dit qu’il n’y a pas assez de moyens, et on enlève 3 personnes ! Malgré tout, on est parti et on s’est débrouillé pour faire de notre mieux.

Vous êtes championne d’Afrique aujourd’hui, quels sont les sentiments qui vous animent ?

Je suis championne, j’en suis très contente. Vraiment, je suis dépassée. J’ai été championne avec l’aide de mon coach, Gaoussou Soumaré dit Mafa. Je n’oublie pas aussi mon maître Drissa Coulibaly, qui m’a montré ce que c’est que le Taekwondo avant Mafa. Je n’oublie pas non plus mes collègues. Tous m’ont vraiment aidée et j’ai su qu’une équipe, c’est la fraternité, la solidarité.

Comment pensez-vous préparer le championnat du Monde ?

Je pense bien préparer le championnat du monde. Si on met les moyens à ma disposition, les équipements qu’il faut pour une championne du monde, je ne dirai plus championne d’Afrique parce que je le suis déjà, je serais championne du monde. Si on met ces moyens-là à ma disposition, j’en suis sûre, avec mon coach, je serais championne du monde.

Un dernier mot…

Mes derniers mots, ce sont des remerciements. Je remercie tout le monde, mon coach, la fédération malienne de Taekwondo. Je remercie également mes collèges, l’équipe. C’est vraiment une fierté pour moi et je sais aussi que tous mes camarades, tous mes collègues, sont fiers également. Vraiment, on est content et on manque de mots pour le décrire.

Diango COULIBALY

Le Reporter Mag 2014-06-01 01:33:36