Ali Bongo désigné porte-parole de la jeunesse africaine

Ali Bongo recevant l’attestation de reconnaissance de la jeunesse africaine. © Gabonreview

Le 5e sommet panafricain des jeunes leaders, organisé pour la première fois au Gabon, a désigné le président de la République, Ali Bongo Ondimba, comme porte-flambeau de la jeunesse africaine.

Organisé du 4 au 6 mai 2016, le 5e sommet panafricain des jeunes leaders qui a réuni à Libreville plus de 300 jeunes venus de 54 États africains, de la diaspora africaine, des États-Unis et d’Europe, a mandaté, à l’issue des assises, Ali Bongo Ondimba comme porte-flambeau de la jeunesse africaine. La mission du chef de l’Etat gabonais consistera à porter le message de cette jeunesse lors de la prochaine réunion de haut niveau qui réunira du 8 au 10 juin à New York, les chefs d’Etats du monde à l’occasion de l’Assemblée des nations unies. Une responsabilité que le chef de l’Etat a accepté de remplir avec abnégation et de détermination.

«J’accepte d’être votre porte-flambeau. Parce que la voix de la jeunesse africaine doit désormais être entendue dans les instances internationales. Et moi, j’irai porter un message pour dire que la jeunesse africaine existe et elle a des potentialités. Par conséquent, il faut désormais faire avec elle», a déclaré Ali Bongo Ondimba avant d’inviter les jeunes au travail : «il est clair que personne d’autre ne viendra developper notre continent à notre place. C’est pour cette raison que nous devons nous-mêmes prendre en main le destin de l’Afrique. Parce que vous êtes l’avenir de demain et c’est à vous que nous lèguerons ce continent plein de richesses.»

Véritable occasion donnée aux jeunes africains pour passer en revue tous les sujets liés au VIH/Sida, aux objectifs de développement durable d’ici à 2030 mais aussi à l’emploi, à l’entreprenariat, au changement climatique, à l’éducation et l’immigration, 5e sommet panafricain des jeunes leaders, organisé à Libreville à la suite de celui tenu en 2004 à Dakar au Sénégal et auparavant au Maroc, au Mali et au Burkina Faso, a adopté plusieurs résolutions. A ce titre, on pourrait retenir : l’augmentation de 3% des budgets alloués aux ministères en charge de la Jeunesse dans les pays africains ; la prise en charge des jeunes vivant avec le VIH/Sida ; la mise à disposition des antirétroviraux dans les structures sanitaires ; la multiplication des campagnes de sensibilisation sur les dangers du VIH/Sida ; la forte représentativité des jeunes dans les instances décisionnelles des Etats et la promotion de l’égalité des chances.

Un ensemble des résolutions que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, aura donc la charge de porter à la réunion, sus citée, de haut niveau à New York. Pour atteindre au mieux, les objectifs de développement d’ici 2030.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
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