Accord entre la CEDEAO et les autorités maliennes La CODEM invite la classe politique à s’entendre

. «Ce soutien, à nos yeux, se justifie également par la situation dans laquelle notre vaillante armée se trouve en ce moment. Aujourd’hui plus que jamais, l’ensemble de la classe politique malienne doit parler le même langage. Le Mali est une nation unie, un territoire indivisible et laïc, ceci n’est nullement négociable. Plus que jamais, nous devons tenir ce langage de vérité, sans ambages, sans aucune crainte et avec la plus grande honnêteté que requiert la situation que vit notre pays. Nous demeurons convaincus que notre nation, qui a toujours fait preuve de grandeur dans les périodes les plus difficiles de son histoire, saura surmonter ces épreuves douloureuses auxquelles nous faisons face», a soutenu le Secrétaire politique de la CODEM.

En effet, a-t-il ajouté, «notre passé lointain et proche nous a toujours enseigné que, chaque fois que nous avons été confrontés  à des situations difficiles, une main franche et vigoureuse, celle du grand peuple du Mali, a toujours œuvré pour le succès et la victoire finale, en apportant son soutien indéfectible à ses dirigeants du moment».

Depuis l’occupation du Nord du Mali par les islamistes, les terroristes et autres, la CODEM a fait l’amer constat que les populations sont écrasées, martyrisées, au nom d’un islam obscurantiste. Cela, aux dires du conférencier, «ne peut être toléré». Car, selon lui, «nous ne devons pas rester insensibles au cri de nos frères et soeurs dont l’honneur et la dignité sont mis à rude épreuve au quotidien, à travers des actes ignobles. Ces actes se traduisant par des atteintes graves aux droits humains et la destruction de sanctuaires religieux ainsi que des monuments historiques et culturels».

Youssouf Diallo

Article 22 septembre 15/10/2012