A la conférence nationale de son parti (l’Union pour la République et la démocratie), le samedi 18 novembre 2017 au Palais de la culture, le chef de file de l’opposition a fustigé la mollesse du gouvernement malien sur le présumé esclavage des migrants en Libye.
« Nous apprenions avec une profonde indignation l’esclavage des migrants subsahariens en Libye ». C’est par cette phrase que le chef de file de l’opposition s’est prononcé sur la question. Il a exhorté le gouvernement malien, en coordination avec l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies, de diligenter une action pour mettre fin à cette pratique.
L’Union pour la République et la démocratie (URD) condamne avec la dernière énergie cette pratique, a souligné le chef de l’opposition. Il a aussi révélé que des Maliens se trouvent parmi ces subsahariens.
Le président du parti de la Poignée de main a exprimé son dégoût devant des militants des sections des Maliens de la diaspora. Avec cette déclaration le chef de file de l’opposition vient de joindre sa voix à celles des certaines personnalités africaines qui se sont indignées face cette pratique.
Le 11 avril, l’Organisation internationale de migration a publié un rapport pour signaler l’existence de marchés d’esclaves dans le Sud de la Libye. Depuis la publication de ce rapport, la question défraie l’actualité. Des images sont postées sur les réseaux sociaux dans lesquelles on voit de jeunes Noirs attachés et réduits en esclaves.
« De même que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie », a-t-on appris d’Abraham Lincoln, un ancien président des Etats-Unis d’Amérique.
Yehia Mahmoud Baby
Stagiaire