Nord Mali/ La NFA dénonce les enlèvements et invite l’Etat à s’assumer

Les enlèvements de deux touristes français  dans un hôtel à Hombori et de trois autres à Tombouctou tombent à un moment où la confiance s’installait dans tout le pays quand à la saison touristique qui bat des ailes depuis deux ou trois ans. Mais, en même temps comme un coup de tonnerre, ces enlèvements sont venus rappeler à la conscience populaire qu’un danger imminent plane sur une partie du pays. Il ne se passe plus de jour sans qu’une information troublante ne nous vienne du nord du Mali, de nature à renforcer dans la conscience populaire que le nord Mali est en passe de devenir un no man’s land.

Et ces actes répréhensibles suscitent de plus en plus des réactions. « Le bureau national de l’Association NFA dénonce avec la dernière énergie les actes qui ont lieu dans le nord du Mali et qui mettent en mal la sécurité et l’intégrité du territoire ». C’est par ces propos qu’Ousmane Cissoko, Président du Bureau national de l’Association « Nouvelle Force africaine », a introduit sa déclaration en date du 7 décembre 2011.

Après avoir condamné  les enlèvements de touristes étrangers sur le territoire malien, la « Nouvelle Force africaine » demande à l’Etat d’utiliser toute son autorité pour  le rétablissement du climat de sécurité dans cette partie du pays et de tout mettre en œuvre pour traquer tous les auteurs d’actes répréhensibles et les fauteurs de troubles.

Conscient du rôle de premier ordre que pourront jouer les forces de défenses et de sécurité  du Mali dans la défense de l’intégrité territoriale du pays, la « Nouvelle force africaine » leur a manifesté de façon solennelle son soutien indéfectible. Et, convaincu que seul un mur lézardé abrite des insectes nuisibles, Ousmane Cissoko, pour le compte de l’Association qu’il a le privilège de diriger, lance un appel à toutes à toutes les forces vives de la nation à se donner la main pour hisser haut le drapeau malien. « Unis nous vaincrons », a-t-il rappelé pour conclure.       

Assane Koné

Le Républicain 09/12/2011