EDUCATION Rentrée scolaire 2012-2013 / Tout est fin prêt….

Timide affluence dans les inscriptions                                                                     

Tout semble fin prêt au niveau des écoles pour  la rentrée. «Depuis un mois, on est en préparation, non seulement au niveau du Ministère de l’éducation, de l’académie, du Centre d’animation pédagogique (Cap), mais aussi  au niveau du comité de gestion scolaire et des différentes directions des écoles. On              

a procédé au désherbage et au nettoyage de la cour, tailler les arbres, afficher les listes devant les salles pour permettre aux élèves de se retrouver facilement à l’ouverture. Tout est fin prêt à notre niveau pour la rentrée», a expliqué le Directeur de l’école Mamadou Konaté «A», Boubacar Sidiki Kanté. Et son homologue du groupe scolaire de Hamdallaye Marché 1er cycle, Moussa Koné, d’abonder dans le même sens. «Les préparatifs vont bon train. Les premières activités pour nous qui sont les nettoyages et autres, sont terminées. Pédagogiquement et matériellement, tout est fin prêt pour la rentrée chez nous».

Si tout semble prêt pour le lundi, force est de constater que les parents d’élèves ne se bousculent pas dans les directions des écoles pour inscrire leurs enfants. Autrement dit, l’affluence est très timide cette année. Pour preuve. Au groupe scolaire Hamdallaye Marché «A», seulement 8 personnes ont été inscrites depuis l’ouverture des inscriptions au mois d’août dernier. La même baisse d’affluence est constatée dans plusieurs écoles. Qu’est ce qui explique cette situation? Selon Mahadigué Sacko, Directeur du groupe scolaire Marché II d’Hamdallaye Marché, ce facteur peut se justifier certainement par le fait que certains parents attendent le jour le l’ouverture pour inscrire leurs enfants. Même si cela est vrai, a-t-il dit,  à pareil moment les pannées précédentes il a y avait beaucoup d’inscrits. Autre facteur expliquant le manque d’engouement des parents d’élèves à frapper  à la  porte des directeurs d’école, selon lui, ce sont les moyens financiers. L’on souhaite  en tout cas vivement dans ces écoles qu’il y ait plus d’enfants inscrits pour qu’ils soient instruits et servent le Mali.                                                                                                                       

Hadama B. Fofana

 

Le Républicain 21/09/2012