ECONOMIE NATIONALE : Les mines contribuentpour 300 milliards de F CFA

La régularisation du paiement des salaires des fonctionnaires maliens découle en grande partie de l’activité minière qui apporte près de 300 milliards de F CFA (8 % du PIB) à l’économie nationale.

Le 4e numéro de « Leaders de demain » de Renouveau TV avait pour invité Abdoulaye Pona, président de la Chambre des mines du Mali (CMM).C’était cevendredi à la Maison de la presse.
Selon M. Pona, sont membres du secteur minier tous ceux qui évoluent dans ses différentes bases. Il s’agit de ceux qui s’adonnent à la recherche, recherche au niveau du sous-sol et au-dessus du sous-sol, les exploitants du sable et de graviers. Tous ces acteurs depuis la phase de recherche jusqu’à la phase de production et commercialisation font partir de la Chambre des mines du Mali. Pour le président de la CMM, le secteur minier joue un rôle prépondérant dans l’économie malienne.
« Depuis 1992, on ne parle plus de comment payer le salaire des travailleurs. Il y a eu des moments dans ce pays où pour payer les salaires des fonctionnaires, il fallait attendre deux ou trois mois. A ce moment-là, il n’y avait pas de production minière. De 1992 à aujourd’hui, on a connu à peu près dix mines industrielles en production. Et depuis, il y a eu augmentation de salaire plus de 3 à 4 fois. Et le secteur en a contribuer beaucoup parce qu’aujourd’hui le secteur minier représente à peu près 8% de PIB. Cela est extrêmement important et nous contribuons à peu près jusqu’à hauteur de 200 à 250 milliards, souvent 300 milliards de F CFA à l’économie du pays ».
Sur la question de l’orpaillage traditionnel, M. Pona dira qu’il y a des effets positifs comme des effets négatifs. « Et dans la plupart des cas, ce sont les effets négatifs qu’on perçoit. « Parce que cette activité n’a jamais eu une politique d’accompagnement. Et aujourd’hui la Chambre est venue avec sa feuille de route pour organiser ce secteur. Le secteur est très important pour le pays ».
Le Mali compte aujourd’hui neuf sites miniers en production.
Ousmane Sagara