DIALOGUE ET RECONCILIATION NATIONALE : La coopération allemande en première ligne

C’est un programme couvrant l’ensemble du territoire national que la Coopération allemande entend financer au profit du ministère de la Réconciliation nationale.

Le Projet appui au processus dialogue et réconciliation (PAPDR) a été un succès à tout point de vue. C’est pourquoi la Coopération allemande/GIZ veut rééditer l’exploit en mettant en place un autre programme d’appui à la Mission de réconciliation nationale courant 2017-2018.
L’atelier de planification 2017-2018, qui a regroupé le ministère de la Réconciliation nationale, les membres du cabinet et l’équipe technique du Projet d’appui, sous la direction du secrétaire général du ministère, Attaher Ag Iknane, et la directrice du projet Rebekka Rush, est une étape importante des activités du programme.
La Coopération allemande apporte son soutien au processus de sortie de crise dans notre pays à travers la GIZ qui intervient dans plusieurs domaines. Le soutien de la GIZ au processus de paix et de réconciliation, à travers le ministère en charge de la Réconciliation nationale, est significatif, car il consiste à asseoir la paix et le vivre-ensemble dans notre pays.
Les planifications des années 2014, 2015, 2016 sont toutes situées dans le cadre de la mise en œuvre du PAPDR. Arrivé à son terme en décembre 2016, le projet vise à renforcer la réconciliation nationale dans notre pays.
L’engagement de la Coopération allemande/GIZ est ferme depuis 2013, a noté la directrice du PASP/GIZ. A l’en croire, cette Coopération allemande consiste à renforcer la réconciliation nationale et pour appuyer les efforts du Mali pour une sortie de crise.
« Excellente collaboration entre le ministère de la Réconciliation nationale et la Coopération allemande permettra à la GIZ, l’exécution d’un nouveau Programme d’appui à la stabilisation et à la paix, couvrant ainsi tout le territoire jusqu’à fin 2018 », a indiqué la directrice.

Des indicateurs positifs
Le nouveau projet est une suite d’appuis aux institutions, précisera la directrice, car, a-t-elle expliqué, c’est une continuation d’appui aux activités de dialogue et de réconciliation. La mise en œuvre des micro-projets renforçant la cohésion sociale et contribuant à la stabilisation dans les régions constitue également une action du programme.
Le secrétaire général du ministère a laissé entendre que les trois indicateurs du projet affectés à son département sont quasiment atteints.
S’agissant des préparatifs de la Conférence d’entende nationale, déjà, des séries de concertations sont engagées avec les acteurs en vue de l’élaboration de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale.
Le deuxième indicateur est aussi atteint avec la traduction de l’accord pour la paix et la réconciliation en langues nationales et son traitement en vingt questions-réponses pour faciliter son appropriation par toutes les composantes de la nation. Et le troisième est relatif à l’organisation de nombreuses rencontres intra et intercommunautaires qui ont permis d’instaurer la paix au niveau des zones et des localités menacées.
Le secrétaire général du ministère de Réconciliation nationale a suggéré aux participants d’œuvrer à construire en tirant les enseignements des insuffisances constatées ces deux dernières années. Convaincu que ce nouveau projet appuiera fortement la Mission d’appui à la réconciliation nationale.
A. M. C.