Dépravation des mœurs a Ségou L’administration ébranlée par un scandale sexuel

L’affaire remonte à la fin novembre. En service depuis quelque temps à Ségou comme Directrice Régionale, et sous le sceau d’un dynamisme débordant lors des forums, il se cachait en réalité chez notre bonne dame une sexualité anormale. Madame la directrice est une homosexuelle. Personne ne le savait à Ségou car ses partenaires, toutes de sexe féminin, élisent domicile à Bamako. C’est avec une d’entre elles que le pot-aux-roses fut découvert.

Pour ne pas mettre à péril sa famille, nos confrères du bimensuel régional « le Ségovien » a décidé dans l’anonymat la dame sulfureuse. Néanmoins, cette femme au foyer de 33 ans est mariée à un agent de l’Assemblée Nationale du Mali. A la Brigade de gendarmerie, elle explique pourquoi une femme mariée comme elle s’adonne à cette dépravation : « Mon mari me fait certes l’amour mais avec ma partenaire de Ségou, j’ai davantage de plaisir… ». Et pourquoi alors portes-tu plainte aujourd’hui contre elle, lui rétorquent les pandores ? Elle répond : « C’est mon amie. Elle m’invitait et je lui rendais visite. Au début, je le faisais pour avoir l’orgasme qui me manquait lors de mes rapports sexuels avec mon mari, mais à la fin, c’était devenu un harcèlement car elle me tripotait sans cesse… ». Avec quoi, par exemple, l’interroge-t-on de nouveau : « Nous avons un vibromasseur que nous utilisons souvent».

Une descente de la gendarmerie de Ségou au bureau de Madame la directrice régionale permet de découvrir effectivement cet appareil qui stimule le clitoris et qui permet aux gendarmes de la confondre malgré une dénégation, du genre « le vibromasseur appartient à un particulier ». En se mettant à table, les deux lesbiennes racontent alors qu’elles ont quatre lieux à Ségou pour faire l’amour : au bureau de Madame la directrice régionale, à son domicile et dans deux superbes hôtels : l’Auberge et le Djoliba.

Voilà  donc une situation insolite qui va donner du grain à moudre à certains exégètes qui sont sûrs d’une chose : quand la dépravation des mœurs touche nos responsables c’est à dire ceux sensés nous guider, l’apocalypse est bien pour demain. Toutefois, on attend de  connaître la réaction du ministre de tutelle, qui est aussi une dame, car vie privée ne rime pas avec attentat à la pudeur et qui plus est, lorsqu’il se déroule dans un service public régional !

Source le Ségovien  17/12/2010